Le Président de la République, Boni Yayi, a procédé hier 19 février dans l’enceinte des tours administratives, au lancement officiel des travaux marquant les deuxièmes états généraux de la presse béninoise. Un nouveau jour s’est levé pour la presse béninoise, hier 19 février.
C’est à la faveur des deuxièmes états généraux de la presse dont les travaux ont été lancés, par le Chef de l’Etat, lui-même. Ceci, en présence des différents délégués estimés à 300, issus des diverses instances publiques et privées intervenant dans l’animation de la vie quotidienne de la presse béninoise. Le lancement de ces assises a été l’occasion aux uns et aux autres, qu’il soit représentant d’organes de la régulation des médias au Bénin, des professionnels des médias ou politique, de peindre le tableau de la presse béninoise. Qui, en somme, est loin d’être reluisant avec des maux les uns bien préjudiciables que les autres. Ces maux, à en croire le Chef de l’Etat, se résument au nom respect de la déontologie par les acteurs des médias, au manque du professionnalisme, à la recherche du sensationnel... Ce qui motive la convocation de ces nouvelles assises de la presse béninoise - après celle de novembre 2002 - dont le Chef de l’Etat se félicite d’être le géniteur. Parce que souhaitant « une presse plus responsable au service du développement du Bénin...». Ainsi, selon le Président du comité d’organisation, Edouard Loko, ces deuxièmes assises se veulent être une réponse à cette préoccupation du Chef de l’Etat. Parce qu’elles ont pour objectif de « Redéfinir la pratique de la profession dans la perspective de sa professionnalisation ». Et pour y parvenir, les délégués disposent de trois jours durant lesquels, à travers trois communications, cinq panels et six ateliers, ils identifieront les entraves à la professionnalisation de la presse béninoise en vue de présenter des idées de solutions à mettre en œuvre dans les années à venir. Les travaux se poursuivent ce jour.