Bénin : lettre ouverte d’Olympe Bhêly-Quenum à Martin Assogba

Monsieur le Président, Une lecture sans défaillance de la presse béninoise et celle des informations diffusées par les blogueurs m’ont permis de suivre, comme pas à pas, la tentative d’assassinat dont vous avez été victime ; je remercie le Seigneur Tout Puissant de l’échec de cet agissement dont le but, dans notre pays devenu Etat de non droit, était votre éradication.

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Trois motifs m’ont décidé à vous adresser cette lettre ouverte qui aurait pu être strictement personnelle, si je vous connaissais et avais vos coordonnées. 1° D’abord, mon souhait de vite recouvrer la santé afin de poursuivre vos activités au sein de l’ONG Alcrer dont l’efficacité déplaît fort au pouvoir politique de la forfaiture.

2° Mes vives félicitations de n’avoir point utilisé la somme de dix millions de francs CFA qui vous a été donnée, non pas en se conformant au processus administratif du pouvoir politique qui avait autorisé votre évacuation sanitaire du Bénin à Paris, mais par un ou des individus, fussent-ils du panier à crabes du gouvernement ; ces dix millions, soit quelque 15.244,90 €uros, étaient, comme on le dit en français, un bœuf que le pouvoir politique voulait vous mettre sur langue afin de vous faire taire.

Il appartenait à l’Organisation qui avait autorisé votre évacuation sanitaire d’en assumer les frais conformément aux normes administratives de l’hôpital français où vous étiez soigné. 

3° Je ne suis membre d’aucune Association, ni d’aucun Parti politique de notre pays ; j’ai soutenu la R B, j’ai soutenu le séminaire ou la conférence de GOHO. Mais eu égard, tant à votre action qu’à votre personnalité, il me plairait assez de connaître les Statuts de l’ONG Alcrer et, si possible, d’en être militant.

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Vieux militant socialiste et vieux Franc-Maçon, je sais de quoi je parle : être membre d’une organisation, c’est se conformer à ses statuts, à ses règlements et agir en participant à ses activités dans la mesure du possible ; c’est aussi, voire, avant tout, cotiser.

Conclusion : Monsieur le Président, je voudrais être au nombre des membres de l’ONG Alcrer.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma haute considération.

Olympe BHÊLY-QUENUM

 

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