Catherine Samba-Panza : « Maintenant les anti-balaka qui voudront tuer seront traqués »

Catherine Samba, la présidente centrafricaine a haussé le ton. A Mbaïki  situé à 80 km au sud-ouest de Bangui, elle a ouvertement déclaré la guerre aux miliciens du groupe d’autodéfense majoritairement chrétien, lors d’une visite en compagnie du ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian.

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«Les anti-balaka, on va aller en guerre contre eux. Ils pensent que parce que je suis une femme, je suis faible. Mais, maintenant les anti-balaka qui voudront tuer seront traqués » a déclaré la présidente.

La montée des violences en Centrafrique avait amené Amnesty International a parlé d’un «nettoyage ethnique». Mais la présidente n’est pas de cet avis. Elle rectifie l’expression «nettoyage ethnique» qu’a employée Amnesty International. «Je ne pense pas qu’il y ait d’épuration confessionnelle ou ethnique. Il s’agit d’un problème d’insécurité.» a-t-elle corrigé.

Aussi, la brutalité sectaire, selon le secrétaire général de l’Onu Ban Ki-moon, modifie la démographie du pays et conduit dangereusement vers une partition de facto de la Rca.

Le Drian et Samba Panza ont unanimement affirmé que la partition de la Rca n’aura pas lieu. Pour le premier, «Personne n’acceptera quelque partition que ce soit (…) pour la France, il n’y a et il n’y aura qu’une seule Centrafrique, qu’une seule chef de l’Etat ». La présidente a, quant à elle, donné le gage de ce que son pays sera un Etat d’uni et laïc.

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