Rappel à l’ordre du gouvernement à Parfaite de Banamè : revers et descente aux enfers pour une «Déesse»

« Tout acte attentatoire et tout comportement contraire à l’éthique religieuse, à son fondement qu’est l’amour ne saurait être toléré dans un Etat de droit comme le Bénin ». C’est une mise en garde  du gouvernement adressé à « Parfaite» de Banamè et tous ses fidèles, au terme du conseil des ministres du vendredi 31 janvier dernier.

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Et voilà qui sonne comme un cinglant revers et une descente aux enfers pour Parfaite,  une  citoyenne béninoise, née d’un père et d’une mère, connus, qui s’est prétentieusement déclarée «Dieu»- pour ne pas dire «Déesse»-.  Pour celle-là qui agit et fait dans le désordre comme si le Bénin lui était promis,  c’est bel et bien un revers qui ne dit pas son nom. Pour une fois, la «déesse» qui intime des ordres aux humains, en a reçus d’eux. Le conseil des ministres invite la «déesse Parfaite» et sa confession belliqueuse à  la «Cessation immédiate des injures, des menaces, des contraintes et la profanation des lieux de culte ou considérés comme sacrés.»

30 ans !

La «déesse  parfaite» avait, à ses débuts, il  y a environ trois ans, annoncé qu’elle en a pour 30 ans au Bénin avant de disparaître dans la nature sans laisser de trace. Période durant laquelle, Banamè, sa tanière, serait le nombril du monde entier. Mais déjà, sa décadence a commencé. Décembre 2013, un véhicule transportant ses fidèles a fait un accident à Houinta, dans lequel certains ont trépassé. Etonnant. Qui l’eut cru pour ces fidèles qui avaient pourtant l’assurance de leur «dieu terrestre» vers qui ils allaient? Et on ne dira pas qu’elle a bien entamé 2014. Le conseil des ministres a également sonné la fin du règne de la confusion. A l’église de Banamè, –si elle en est une- le gouvernement a intimé l’ordre de «renoncer à l’utilisation des appellations et symboles de l’église catholique romaine et de créer sa propre identité en terme de dénomination, de symboles et d’habillements afin d’éviter toute confusion.»  Cette décision, il la fallait.

Bénin : le gouvernement exhorte l’église de Banamè à abandonner les symboles de l’église Catholique

Car jusqu’ici, l’une des pratiques dans laquelle cette confession religieuse s’illustre, est l’art de la confusion et de l’usurpation des attributs de l’église catholique romaine. Maintenant que l’usage de ces attributs lui est refusé, «la déesse Parfaite » doit tout reconstruire. Et c’est sur ce point qu’elle doit faire valoir ses puissances de divinité si elle en est une. Elle devra comme l’autre reconstruire en trois jours son temple brisé. Ce qui visiblement lui échappe. Réputée dans la profération de menaces de mort contre les leaders des autres confessions religieuses, de têtes couronnées et même d’autorités publiques, la «déesse Parfaite» a fini par irriter les populations du département du Zou, les membres de confessions sœurs, notamment. Ceux-ci ont d’ailleurs exprimé leur exaspération au préfet de leur département en fin de semaine dernière. La décision du conseil des ministres qui en a suivi les délivre enfin. Se conformer aux dispositions de la laïcité de l’Etat béninois ou disparaître dans la nature avant l’échéance de ses 30 ans, «la déesse Parfaite» de Banamè a choix.

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Affaire à suivre.

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