A l’instar d’autres pays dans le monde, le Réseau ouest- africain pour l’édification de la paix (Wanep-Bénin) a organisé vendredi dernier à la place du souvenir de Cotonou, une campagne de sensibilisation sur les violences faites aux femmes.
Au Bénin comme dans beaucoup d’autres pays du monde entier, on a célébré la fête de la Saint- Valentin ou l’amour. Et comme on ne peut pas parler d’amour quand il y a la violence, Wanep-Bénin a choisi ce jour pour attirer une fois de plus l’attention de tout le monde sur les violences faites aux femmes et aux filles. En ce jour de l’amour, ce réseau a choisi d’attirer l’attention des Béninois et du monde entier sur le besoin de justice pour toutes les victimes de violences basées sur le genre et sur la fin de l’impunité. Pour la présidente du conseil d’administration de Wanep-Bénin, notre monde fait face à des injustices où les filles et des femmes sont violentées par des hommes sans être inquiétés. Alors, «pour la justice et la paix dans le monde, brisons les chaînes de la violence». Cette campagne «1 milliard de personnes se lèvent» est initiée pour un milliard de femmes et ceux qui les aident à bouger, à protester .L’initiative demande que toutes les formes de violences faites aux femmes s’arrêtent. Et c’est une campagne qui, à en croire la présidente, s’est déroulée dans plusieurs pays du monde ce vendredi. Et au Bénin, c’est la compagnie de danse Walô qui a planté de décor devant la cinquantaine d’hommes, de femmes, de jeunes et de filles qui sont venus. Dans un tableau théâtral musicalisé où danses et mimes se sont entremêlées, les danseurs ont rappelé à l’assistance quelques violences faites aux femmes et aux filles. Comme pour dire que tout ce monde dit non à ces violences, les danseurs du Centre chorégraphique multi corps après une démonstration de danses, ont amené l’assistance, restée debout durant toute la cérémonie, à danser en signe de son engagement à contribuer à cette lutte. Ainsi pendant un an, chacun devra œuvrer pour stopper ces violences.