Le président Français, François Hollande est en visite d’Etat de trois jours aux Etats-Unis depuis hier lundi 10 février 2014. L’Airbus présidentiel français a atterri sur le sol américain dans les environs de Washington peu avant 14 h 30 (heure américaine).
Barack Obama et son homologue français se sont rendu à bord de l’avion présidentiel américain, Air Force One, au Monticello, en Virginie, à 200km au sud-ouest de Washington. Monticello est la résidence du troisième président américain (1801-1809) et ambassadeur plénipotentiaire des Etats-Unis à Paris (1785-1789), le très francophile Thomas Jefferson. Selon un haut responsable de l’administration Obama, à Monticello, les deux chefs d’Etat devraient discuter dans un cadre formel des relations franco-américaines dans un environnement évoquant leur histoire. Et les premiers mots de François Hollande depuis le Monticello traduisent déjà l’aspect historique des relations entre les deux puissances. « Alliés, nous l’étions au temps de Jefferson et de La Fayette, alliés nous le sommes encore aujourd’hui. Amis, nous l’étions ou ils l’étaient au temps de Jefferson et de La Fayette, amis nous le sommes pour toujours », a déclaré François Hollande. Après Monticello, Hollande a dîné dans la soirée à la résidence de France à Washington avec la directrice générale du Fmi, la Française Christine Lagarde et le président de la Banque mondiale, l’Américain Jim Yong Kim.
Le sérieux commence « today »
Le plus sérieux commence ce mardi. Le président français est attendu à 9 heures, soit 15 h en France, sur la pelouse sud de la Maison Blanche. Son arrivée à la maison Blanche sera marquée par 21 coups de canon, l’exécution des hymnes nationaux des deux pays et le passage en revue des troupes. Les deux présidents se retrouveront ensuite dans le bureau ovale pour échanger sur les questions de coopération bilatérale et aussi multilatérale. Au menu, il y aura entre autres, l’économie, la Syrie, l’Iran, l’Ukraine, le Sahel, la Libye, la controverse autour du programme de surveillance de l’agence nationale de sécurité américaine, la Nsa. Leur conférence de presse conjointe permettra d’en savoir plus sur l’issue de leurs échanges.