Les élèves des classes de terminale du Ceg Houéyiho ont dans la matinée d’hier lundi, manifesté pour dénoncer la perception par l’administration de faux frais de timbre dans la composition des dossiers de candidature au Bac.
Au Collège d’enseignement général de Houéyiho, la reprise des cours annoncée pour ce lundi 3 mars 2014 n’a pas eu lieu. Les cours ce lundi matin ont été perturbés par des mouvements de protestation et de dénonciation. Les élèves, notamment ceux des classes de terminale ont en effet refusé de suivre les cours pour signifier leur mécontentement contre la perception par l’administration des faux frais dans la composition des dossiers de candidature au baccalauréat 2014. A en croire, les élèves, il leur a été demandé pour la composition de leurs dossiers de candidature, la somme de 650 FCFA pour l’achat d’enveloppe timbrée. Cette pièce ne figurant nullement sur la liste des pièces à fournir pour le dossier de candidature au Bac. Les élèves, s’en sont rendus compte et ont par l’intermédiaire de leurs responsables, demandé que leur soient rétrocédés les fonds déboursés. Chose que les autorités de l’école avaient accepté de faire, à en croire les élèves rencontrés hier au Ceg Houéyiho lors des mouvements de protestation.
Timbres et mécontentement
Le mouvement de protestation organisé hier au Collège d’enseignement général de Houéyiho est, selon le recoupement des faits, le résultat du non respect par l’administration de l’école de ses engagements vis-à-vis des élèves. «Les autorités nous avaient dit, il y a plusieurs semaines de cela, qu’elles allaient procéder à la restitution des frais de timbre mais à notre grande surprise, elles sont venues nous remettre ce matin des timbres à la place de notre argent», a expliqué avec beaucoup de mécontentement, un élève du Ceg Houéyiho qui a requis l’anonymat. «Nous ne voulons pas de ces timbres», proteste-t-il avant de dénoncer la qualité des timbres à eux remis par leurs autorités. Si, aucune expertise n’a été faite sur ces timbres remis aux élèves, il a été constaté leur état de vieillissement. Aussi, la mention «poste 2011-2013» à l’extrême droite du timbre, fait planer des doutes sur la validité.
Approchée pour avoir sa version des faits, la direction de l’école s’est simplement débinée. Elle s’est refusée à tout commentaire et estime que «rien» ne se passe et que tout va bien. Pour les élèves, cet état des choses ressemblent à une «arnaque scolaire». Et c’est pourquoi, affirment-ils, «nous manifesterons jusqu’à ce qu’on remette nos sous».
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