L’orchestre béninois Poly-rythmo sacré «un des meilleurs groupes de funk du monde» par le New York Times

Le tout puissant Poly-rythmo est sacré «un des meilleurs groupes de funk du monde » par le New York Times a rappelé la  journaliste Cécile  de Comarmond de l’Agence France presse qui parle de l’incroyable destin de ce mythique groupe béninois.

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L’Orchestre Poly-rythmo est «un des meilleurs groupes de funk du monde » selon  le New York Times.  Ce n’est pas une fiction, c’est une réalité. Tel un phénix renaît de ses cendres, l’Orchestre Poly-rythmo  de Cotonou renaît et s’impose à nouveau sur la scène musicale internationale. Le mythique groupe béninois dont-on n’entendait plus rien est revenu en force.  Après des décennies de diserte, le groupe de vieux musiciens béninois va encore briller de mille feux sur les grands podiums grâce à une journaliste française Elodie Maillot qui leur permet de réaliser un de  leur  plus grand rêve, celui de se produire hors d’Afrique, à Paris, New York, Rio, Barcelone, et au prestigieux Barbican de Londres, notamment.

Récit d’un incroyable destin

Pour comprendre ce destin de poly-rythmo qualifié «d’incroyable » par la  journaliste Cécile  de Comarmond de l’Agence France presse, pour comprendre comment ce rêve est devenu réalité, il faut remonter le temps. C’est en 2007, que les destins  de la journaliste française  Elodie Maillot et de l’orchestre poly-rythmo se sont croisés à Cotonou. L’intérêt de la journaliste pour le vieil orchestre est né en cette année quand elle est tombée sur  un des vieux vinyles  du vieil orchestre dans les rayons de Radio France, à Paris au moment où elle préparait son voyage au Bénin.

Clément Mèlomè, Chef-Orchestre de Poly-Rythmo n’est plus

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Alors même que les cabarets qui avaient permis à ce groupe de se faire connaître dans les années 70 n’étaient pratiquement plus,  la journaliste française tombée sous son charme, s’est mise à fouiner pour rencontrer les papis de Poly-rythmo. En arrivant à Cotonou, « j’ai vite fait le tour des quelques cabarets qui restaient (…) et quand je posais des questions sur le Poly-rythmo, on me répondait: ‘on ne les a plus vus depuis des années… Ils sont probablement morts’ »  a-t-elle  confiée à l’AFP.

 

L’irrésistible désir  de faire la connaissance du groupe l’a conduite dans la ville historique Abomey où  elle réussira, la rencontre décisive avec le poly-rythmo qui s’est  produit comme plusieurs autres orchestres locaux à l’occasion de la fête de l’indépendance. Sur scène, vers deux heures du matin, le groupe avait repris ‘Angelina’, une chanson  la journaliste dit  en être ‘’fan ». Elle a pu constater malgré la défaillance de la sono que le groove était présent.

Enfin face à face du groupe qu’elle désirait tant voir physiquement,  elle a eu des échanges fructueux avec les membres du Poly-rythmo  qu’elle a laissés  avec la promesse de réaliser le rêve du groupe béninois « jouer en France. » Et c’était le début d’une régénération du poly-rythmo qui va se produire en France pour la première fois, en 2009 au festival de jazz de la Villette. « Ce n’était pas croyable, un rêve qui devenait réalité », se souvient Vincent Ahéhéhinnou rapporté par l’Afp. Un grand pari à Paris pour la journaliste qui a pris le risque de faire venir un orchestre de onze personnes n’ayant pas joué depuis trente ans, sans passeports ni instruments.

Le bon vieux temps

Le nom poly-rythmo  rappelle bien de moments de gloire de la musique béninoise. Ils ont collaboré avec  des sommités de la musique africaine dont Myriam Makéba et Fèla Kuti. Celui-ci les avait invités au « Shrine », sa légendaire salle de concert de Lagos.

 A ses heures de gloire dans les années 70,  le tout -puissant orchestre béninois qui jouait tous les week-ends au club  Le  Zénith de Cotonou, enregistrait au rythme effréné d’un ou deux albums par semaine, et se produisait dans toutes les grandes villes ouest-africaines.

Pêcheur, soudeur, vendeur d’antennes paraboliques, ou tenancier de bar pour la plupart, les membres du poly-rythmo continuent de travailler pour des succès encore étincelants.

On reconnaît le poly-rythmo à son funk enrichie de quelques notes d’afro beat, de soul, de blues, de consonances latino aménagé avec des spécificités vaudous.

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