Après l’ultimatum de trois mois donné par Boni Yayi : des doutes persistent dans le rang des députés du Cos-Lépi

Les membres du Cos-Lépi ne sont pas encore au bout de leur peine. Le Chef de l’Etat vient de leur lancer un ultimatum de trois pour terminer le processus de la correction du fichier électoral. Mais les députés du Cos-Lépi, toujours pessimistes, ne croient pas que ce soit un projet réaliste de la part du premier magistrat de ce pays. 

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En marge de la cérémonie solennelle d’ouverture de la première session ordinaire de l’année 2014 au Parlement, certains députés, membres du Cos-Lépi, se sont prononcés sur la lettre que le Président Boni Yayi a adressée aux responsables du Cos-Lépi avec ampliation au Président de l’Assemblée nationale, leur donnant un ultimatum de trois mois pour achever avec le processus de correction du fichier électoral devant servir aux prochaines élections communales, municipales et locales dans notre pays. Interrogé sur ce sujet, l’honorable Augustin Ahouanvoébla, vice-président du Cos-Lépi, a fait savoir qu’une fois le travail du Cos-Lépi terminé, il ne revient qu’au chef de l’Etat et les acteurs politiques de s’entendre pour organiser ces élections. Il a précisé aussi que d’ici le 15 juin 2014 prochain, une liste électorale permanente informatisée (Lépi), crédible, fiable et transparente sera mise à la disposition des Béninois. « L’organisation de cette élection au Bénin est devenue depuis un moment un serpent de mer » a déclaré l’honorable Charlemagne Honfo, membre du Cos-Lépi. Ce dernier se rappelle que le chef de l’Etat avait donné auparavant un ultimatum fixé à fin décembre dernier. Selon lui, il espère que ce sera le dernier et le vrai. Toutefois, il fait signifier au Gouvernement que si les moyens étaient donnés à temps, le Cos-Lépi peut sortir la liste qui va permettre d’aller aux élections. « A ne pas l’organiser, ça donne le mauvais goût, une mauvaise image pour notre pays…si le chef de l’Etat le dit de cœur sincère, je souhaite que tous les politiques s’inscrivent alors dans la dynamique et travailler, quitte à constater au bout du rouleau que c’est le chef de l’Etat qui n’a pas tenu parole » a-t-il laissé entendre. Quant à l’honorable Epiphane Quenum, il fait comprendre que les conditions énergétiques du pays ne permettent pas d’utiliser les centres régionaux de traitement qui, auraient pu permettre d’accélérer la confession de la liste électorale. Néanmoins, il reconnaît que la proposition du chef de l’Etat est ambitieuse, mais qu’ils aviseront.

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