Tractations pour le dégel de la crise dans l’éducation : la Cstb et la Fésyntra-Finances posent deux conditions

La crise sociale, marquée par des grèves perlées qui paralysent l’administration publique et le secteur de l’éducation, dure et perdure. Alors que plane dangereusement le spectre d’une année blanche dans le secteur de l’éducation, rien ne présage de l’imminence d’une fin des mouvements de grèves. 

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Cela, après environ quatre mois de mouvements de débrayage. Si quatre des six organisations syndicales signataires des motions de grève ont décidé le 15 avril dernier, pour sauver l’école du spectre de l’année scolaire qui pointe à l’horizon, de mettre momentanément fin aux mouvements de débrayage, la grève n’est pas terminée. La Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb) et la Fédération des syndicats des travailleurs de l’administration des Finances (Fésyntra-Finances) maintiennent leur mot d’ordre de grève. En fin de semaine dernière, les deux organisations syndicales ont déposé au ministère de la Fonction publique, une nouvelle motion de grève pour compter d’hier mardi 22 au jeudi 24 avril 2014. Dans cette motion tacitement reconductible, les Secrétaires généraux Paul Essè Iko de la Cstb et Laurent Mètongnon de la Fésyntra-Finances posent deux conditions pour la suspension de la grève et l’accord d’un moratoire au Gouvernement. Ces dernières sont le relèvement de leurs fonctions du préfet des départements de l’Atlantique et du Littoral, Azandé Placide et du commissaire central de la ville de Cotonou, Agossadou Pierre, jugés responsables de la violente répression de la marche pacifique du 27 décembre 2013 et la reconnaissance des 1,25 aux enseignants avec l’établissement d’un échéancier précis pour l’apurement progressif de cette dépense à partir de 2014. «Le Gouvernement sera tenu responsable des déconvenues qu’engendreraient son entêtement à mépriser les dites revendications», ont indiqué les Sg des deux organisations syndicales encore en lutte.

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