Biennale de l’Art Africain Contemporain : forte participation béninoise à Dak’Art 2014

Du 9 mai au 8 juin, Wallonie-Bruxelles soutient 5 manifestations proposées à la Biennale des Arts de Dakar. Le Bénin s’y associe avec une série d’événements du Bois Sacré. Un émerveillement qui passe du traditionnel au numérique.

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La 11e Biennale de l’Art Africain Contemporain (Dak’Art) se tient du 9 mai au 8 juin 2014.  Wallonie-Bruxelles est présente depuis le lancement de cette rencontre internationale,  des plus marquantes,  dédiée aux arts contemporains en Afrique.  Un appui institutionnel inscrit dans une coopération bilatérale de 30 ans  avec le Sénégal,  doublé cette année d’une présence artistique forte et diversifiée en provenance du Bénin. La forte participation béninoise à Dak’Art 2014 (une trentaine d’artistes dont ceux de la génération montante, plus de 200 œuvres) se traduit par un parcours introductif, voire introspectif, à une créativité plastique multidimensionnelle inscrite pour un temps  dans les géographies urbaines et patrimoniales singulières de Dakar et de Saint-Louis, d’après Christian Saelens, Délégué de la Wallonie-Bruxelles. Délégué Wallonie-Bruxelles pour le Sénégal, Bénin et Burkina Faso.

Présence artistique béninoise

Les manifestations du Bénin dessinent un parcours initiatique reliant deux grandes expositions centrales à Dakar, la Librairie aux  Quatre Vents à Mermoz,  les Comptoirs du Fleuve à Saint-Louis, une installation ambulatoire inspirée de la mort et du rituel Yoruba du Guélèdè, le fruit de 2 années de travail commun, des ateliers de design de mobilier et de textile, l’exposition « Koton’oo » des œuvres (peintures et sculptures) de Zinkpé et de Tchif à la Galerie Arte et l’exposition de sculptures à la résidence Wallonie-Bruxelles. « Beul » et « La bouche du Roi », 2 lieux symboliques où le fleuve rencontre l’Océan, le premier situé à Saint-Louis,  l’autre au Bénin,  est l’atelier qui réunit 8 artistes sénégalais et béninois pour une création commune présentée à l’exposition de Saint-Louis d’abord, puis à la résidence Wallonie-Bruxelles. Un magnifique catalogue illustré reprend des articles sur l’art contemporain béninois rédigés par Sylvain Sankalé, Didier Houénoudé, Joseph Adandé et Maureen Murphy. Une notice biographique présente les 25 artistes réunis par Wallonie-Bruxelles international à Dak’Art 2014. Les 2 années de travail des ateliers africains de design au Bénin se trouvent en fin de catalogue.

Pour Martine Boucher, commissaire mandatée par la Wallonie-Bruxelles international pour cette représentation béninoise au Dak’art, l’idée de base de cette exposition est de trouver ce qui était commun à tout le monde : « Le bois sacré », lieu où se fait et se maintient la culture. Pour Boucher, c’est un peu là que tout commence, c’est un lieu de mémoire, de tradition.

Mode, animation, théâtre, arts plastiques

Cinq autres événements figurent à l’agenda : une table ronde autour des « savoir-faire au design », une exposition, un défilé illustrant une belle coopération entre 2 instituts de formation en stylisme  : HELMo de Wallonie-Bruxelles et l’Insitut de Coupe Couture et de Mode (Iccm) à Dakar, celui-ci bénéficie du soutien de Wbi et l’Apefe, le travail issu d’un atelier de réalisation d’un film d’animation au Chu de Fann, l’exposition de 8 plasticiens burkinabè, la déconstruction du « Mythe du Tougeul » par le Théâtre les Baobards, des ateliers et une exposition de peinture.

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