Julian Assange avait fait parler de lui avec ses célèbres câbles diplomatiques et notamment la cabale qui s’en est suivie contre sa personne. Quoiqu’éclipsé plus tard par Edward Snowden et ses révélations fracassantes sur les méthodes d’espionnage planétaire de la Nsa, Julian Assange et son site web Wikileaks n’ont pas encore capitulé.
Dans un communiqué dont il est signataire et publié ce vendredi 23 mai sur Wikileaks, Julian Assange a révélé que les Etats-Unis ont mis intégralement l’Afghanistan sur écoute. En publiant ce communiqué, Assange a apporté plus de précisions sur une révélation faite précédemment par le site The Intercept. Ce site, qui s’est spécialisé dans la divulgation des documents de l’ancien consultant de la Nsa, Snowden, avait révélé que les Etats-Unis écoutaient et stockaient l’intégralité des communications de deux pays. Le premier est le Bahamas. Mais évoquant des raisons de sécurité, le site n’a pas dévoilé le nom du second pays.
De quoi susciter la fureur d’Assange. Il a alors décidé de publier dans les 72 heures le nom du second pays. C’est désormais chose faite. C’est l’Afghanistan. « Le Washington Post et The Intercept ont affirmé ne pas vouloir divulguer le nom du second pays sur demande du gouvernement américain. Une telle censure dénie à un Etat (Afghanistan) son droit à l’auto-détermination sur un problème qui affecte toute sa population. (…) Cet acte de censure empêche chaque individu de ce pays de chercher un remède efficace devant les tribunaux internationaux ou ailleurs. Ce n’est pas le rôle d’un media d’aider et de soutenir un Etat à dissimuler un crime sérieux contre une population et à échapper à des poursuites », dénonce Assange dans le communiqué.
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