Liberté de la presse : «On ne peut pas se réjouir de l’état des lieux au Bénin» Franck Kpochémé

Ce samedi 03 mai, la communauté internationale célèbre la journée internationale de la liberté de la presse. Dans le cadre de la célébration de cette journée au Bénin, le journal ‘’Fraternité’’ a organisé ce vendredi 02 mai à l’Ecole nationale de police, une conférence sur le thème : «Investigations policière et journalistique : ressemblances et dissemblances». 

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Lors de cette conférence, le commissaire principal de police, Louis Topanou, Directeur central de la sécurité publique et conférencier principal a affirmé qu’avant cette conférence il a téléphoné à plusieurs journalistes qui lui ont confirmé qu’au Bénin qu’ «il n’y a pas aujourd’hui de journaliste en prison pour délit de presse». Cette affirmation vient conforter la position du chef de l’Etat qui lors des deuxièmes états généraux de la presse béninoise avait dit que la presse dans son pays est libre. Mais cette déclaration est loin de satisfaire les attentes des professionnels des médias. Selon le président de l’Union des professionnels des médias du Bénin, Franck Kpotchémé, la liberté de la presse qui faut-il le souligner, «ne peut être mesurée à un seul indicateur», est encore un vœu pieu. «En cette année 2014, plusieurs journalistes ont été interpellés à la Brigade économique et financière », a fait remarquer le président de l’Upmb.

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