En dehors de l’adoption à l’unanimité de la clé de répartition pour la désignation des représentants de l’Assemblée nationale à la Cena, les députés ont examiné hier en plénière, deux projets de loi portant autorisation de ratification d’accord de prêt.
Le coût global de ces deux dossiers d’autorisation de ratification est évalué à 35 milliards de francs CFA. Le premier dossier concerne le financement partiel par la Boad du projet de transport urbain à Parakou : reconstruction de la traversée et du contournement de la ville d’un montant de 10 milliards FCFA, soit 16,86% au titre du prêt de la Boad. Selon l’historique dudit projet, le gouvernement a initié ce projet afin de palier à la faible capacité de drainage du trafic national et international sur deux axes routiers principaux, actuellement en deux voies de 3,5 mètres de largeur chacune, ce qui rallonge le temps de traversée de la ville, aggrave les conditions de mobilité à l’intérieur de cette ville et occasionne de nombreux accidents de la route. Selon le rapport de la commission des finances et des échanges, la réalisation de ce projet de transport urbain à Parakou concourt à l’atteinte des OMD pour lequel le Bénin s’est résolument engagé depuis l’année 2000. Signalons que ce dossier a été adopté à l’unanimité des députés qui ont profité de cette occasion pour demander au gouvernement de régler d’autres routes non moins importantes qui sont dans le cas. Le second dossier concerne le financement partiel entre la République du Bénin et la Boad, du projet d’aménagement et de bitumage de routes structurantes Comè-Lokossa-Dogbo et la bretelle Zounhouè-Athiémé-Frontière du Togo, Djrègbé-Dja-Owodé-Frontière du Nigéria. Ce projet est estimé à environ 25 milliards FCFA, soit 27,17% au titre du prêt de la Boad. Selon le rapport présenté en plénière par la commission des finances et des échanges, ce projet vise l’aménagement et le bitumage de 139,67 km de route avec une largeur de plateforme variant entre 10 et 25 mètres. Et la réalisation de ce projet contribuera à doter le Bénin d’un système intégré d’infrastructures et de services de transport performants et permettra entre autres, la modernisation et l’extension du réseau routier, le renforcement de la compétitivité des corridors routiers concernés par le trafic international, l’amélioration de la capacité de drainage du trafic urbain et national, l’amélioration des conditions de transport local et de sécurité routière dans les villes de Comè, Lokossa, Dogbo, Savalou, Tchetti, Glazoué et Sèmè-Kpodji et autres. Au terme des discussions en plénière, les députés ont donné leur Ok à l’unanimité pour ce dossier.
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