Regrets des libyens : «Même Kadhafi n’avait pas osé nous bombarder» regrette un représentant des révolutionnaires

Trois ans après la chute du guide libyen Mouammar Kadhafi, les Libyens découvrent qu’ils ont choisi la mauvaise voie. L’ancien général Khalifa Haftar (devenu depuis peu le grand rival des actuelles autorités libyennes avec la création d’une force paramilitaire en remplacement de l’armée régulière pour combattre les islamistes dans le pays), a lancé une offensive qui a ciblé des islamistes radicaux et des révolutionnaires de Benghazi dont le porte-parole Ahmed el Jazoui a ouvertement exprimé sur Rfi, ses regrets en comparant le chaos actuel à la situation sous Kadhafi. 

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« Nous ne nous attendions pas à une telle violence ni à une telle puissance de feu. Les bombardements ont effrayé les civils. Ce qui nous a le plus choqué, c’est l’usage de l’aviation. Même Kadhafi, à l’apogée de sa répression, n’avait pas osé nous bombarder avec l’aviation pour frapper Benghazi » a déclaré Ahmed el Jazoui le porte-parole de la coalition des révolutionnaires de Benghazi dans une interview. Khalifa Haftar et ses néo-révolutionnaires qui réclament la dissolution du Cng, ont foudroyé les milices rebelles sous prétexte d’un probable lien entre eux et les djihadistes d’Ansar al-Charia.

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