Sos : le cri de détresse d’un jeune homme victime d’une balle perdue

Jeune nigérien vivant au Bénin, Ibrahim Assani est à bout de souffle pour faire face aux dépenses liées à ses soins sanitaires des suites d’une balle perdue qu’il a reçue dans le dos le vendredi 24 mai 2013 aux environs de 18 heures au carrefour Ptt sur la voie d’Akpapka à Cotonou.

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Le certificat médical mentionne, « blessure par arme à feu suivie d’une hémorragie foudroyante, douleur thoracique gauche ; présence d’une balle dans le dos au niveau de la 8ème côte à gauche ». A en croire la victime, elle est parvenue avec l’aide d’un frère utérin, à supporter les charges financières de radiographie et d’extraction de la balle. Mais n’en peut plus, et demande l’appui de toute personne désireuse de l’aider. S’il en vient là, nous apprend-t-il, c’est parce que les voies officielles qu’il a empruntées ont été toutes infructueuses. En effet, soupçonnant à la base de l’incident, une bavure policière, -puisqu’il y aurait un policier qui, dans la salle d’urgence du Cnhu le jour du drame, a signalé que le commissariat central est au courant-, Ibrahim Assani a sollicité le secours de la Police nationale par une requête adressée au Directeur de la sûreté nationale et enregistrée sous le n°2575/Dgpn/Sp-c. Mais d’après son récit, cette adresse est restée sans suite jusque-là. Aussi, a-t-il saisi le Président du Tribunal de première instance de première classe de Cotonou qui en réponse lui a conseillé de procéder par voie d’assignation. Ce qu’il n’a pu faire. Et pour cause ! « Le cabinet d’avocat m’a dit de trouver d’abord le nom du policier qui a tiré » raconte-t-il. Grosse équation demeurée sans solution depuis bientôt un an déjà. La victime fustige le fait que tout se passe comme si c’était sur un animal qu’on avait tiré.

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