Afrique : l’Union Africaine en guerre contre les groupes jihadistes

La progression des groupes jihadistes en Afrique inquiète les dirigeants africains. Réunis, jeudi à un sommet de l’Union africaine (Ua), jeudi à Malabo, capitale de la Guinée Equatoriale, ils ont  appelé à une mobilisation générale pour freiner et bouter hors du continent ces groupes qui menacent la paix et la stabilité des pays africains.

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Pour les chefs d’Etats africains, le moment est venu pour monter une vigoureuse opposition aux mouvements jihadistes comme la secte Boko Haram qui agite le Nigéria, le Cameroun et fait peur à d’autres pays frontaliers de la première puissance économique du continent, Aqmi et ses ramifications qui rivalisent avec les forces armées malienne et libyenne, et les mouvements islamistes terroristes du Somalie.

Al Sisi en chef de guerre

Le ton a été donné par le nouveau venu des chefs d’Etats africain, le maréchal Al Sisi, maître d’orchestre dans la répression farouche contre le groupe déclaré terroriste des Frères musulmans dont le Président déchu Mohamed Morsi est issu. A ce sommet qui consacre le retour de son pays dans l’union après sa suspension à cause du coup de force qu’il avait dirigé, le maréchal  a appelé ses pairs à prendre la mesure du « fléau »  que constitue le jihadisme mené par des islamistes très armés.

Selon lui, «l’Afrique est menacée par le terrorisme transfrontalier »  dirigé par des jihadistes. Ce terrorisme qui, dit-il, «détruit les Etats, les populations et porte atteinte à la religion» doit être combattu. Pour cela il en appelle à un renforcement de  la coopération entre tous les pays africains en matière de sécurité. A son entendement, il ne peut y avoir « aucune forme d’excuse pour le terrorisme », il faut le combattre avec force «pour préserver la dignité de nos populations et nos économies », a-t-il ajouté.

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