Ccf-Bénin : les clarifications de Mathys Adidjatou au sujet de la révision de la constitution

Le Compendium des compétences féminines du Bénin (Ccf-Bénin) est au cœur d’une polémique. Depuis sa dernière audience avec le président de l’Assemblée nationale Mathurin Nago, il est taxé maladroitement de soutenir la révision de la Constitution. Adidjatou Mathys qui en est membre réagit et clarifie une fois pour toute la position de son groupe par rapport à son groupe.

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Membre du Compendium des compétences féminines du Bénin (Ccf-Bénin), l’ex-Ministre de l’Economie et des Finances Mathys Adidjatou  est revenue sur des propos à polémique tenus par certains membres de ce creuset, à l’issue d’une audience avec le Président de l’Assemblée nationale. «L’évocation de la révision de la Constitution au sortir de l’audience un incident regrettable», a-t-elle déclaré lors d’un échange avec les jeunes à Porto–Novo. S’il est vrai que pendant  les  échanges avec le Président de l’Assemblée Nationale, Mathurin Nago, référence a été faite à la Constitution du Bénin, «il n’a jamais été question d’une quelconque stratégie relative à la révision de la Constitution du 11 décembre 1990» assure-t-elle. Selon, Mme Mathys Adidjatou, les femmes leaders de l’organisation ont discuté du plaidoyer à mener auprès des responsables politiques et administratifs en vue de permettre à l’organisation d’atteindre ses objectifs, notamment celui de «contribuer à la réduction des inégalités liées  au genre et promouvoir la femme dans tous les domaines de la vie publique». Aussi, ajoute-t-elle, «l’idée de la révision de la Constitution presqu’au terme d’un second et dernier mandat présidentiel est perçue aujourd’hui par la majorité des Béninois comme l’épée de Damoclès suspendue sur leurs têtes et dont le cheminement est suivi comme du lait sur le feu ». Sur ce, elle met en garde : «gare à ceux par qui le malheur va arriver. L’histoire retiendra leurs noms. Dieu aime le Bénin comme tous les autres pays d’ailleurs, mais ne tirons pas non plus le diable par la queue». Pour l’instant, poursuit-elle, il y a mieux à faire aujourd’hui,  plus urgent à s’y consacrer qu’une fameuse révision de la Constitution «la question de l’emploi des jeunes, la réduction tangible de la misère ambiante des populations, la préservation des acquis de la Conférence Nationale notamment, le respect des libertés individuelles et collectives si chères aux Béninois, l’encadrement des dépenses publiques et la réduction du gaspillage des ressources publiques déjà si limitées, l’élaboration d’une liste électorale crédible et accessible ainsi que le respect des échéances électorales, la réconciliation des citoyens divisés à dessein…».

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