Jusqu’au 06 juillet prochain, se tient en Suisse une exposition collective d’art contemporain dénommée « ici l’Afrique / here Africa » qui réunit 24 artistes venant de 17 pays Africains dont le Béninois Romuald Hazoumè qui présente ses œuvres au Musée des Suisses dans le monde à Genève
Ils sont au total 24 artistes plasticiens africains. Ils ont jusqu’au 06 juillet 2014, pour parler de l’Afrique au reste du monde en Suisse. Ceci dans le cadre de l’exposition collective d’art contemporain « ici l’Afrique / here Africa » qui réunit autant d’artistes pour la première fois en Suisse. Parmi eux, l’artiste plasticien béninois Romuald Hazoumè dont la spécialité est la confection de masques à base de bidons d’essence et de divers matériaux de récupération trouvés dans son environnement. Ils ont a parlé de l’Afrique. Pas cette Afrique de misère que présentent les médias occidentaux, mais une Afrique qui gagne. Une Afrique qui selon le commissaire de « ici l’Afrique / here Africa », Adelina von Fürstenberg, prend « un virage encourageant pour s’attaquer à la pauvreté et à d’autres défis tels que les inégalités, le chômage, l’immigration, le manque d’infrastructure, le taux de mortalité à la naissance et le taux de mortalité infantile dus à des maladies curables ». Cette Afrique qui, continue-t-elle, « a une autre histoire à raconter ». Artiste engagé et fortement attaché à son pays, le Béninois Romuald Hazoumè, selon une publication sur Rfi, « aborde l’histoire et les enjeux de son continent – l’esclavage, la corruption, le commerce inéquitable – avec humour et détermination. Il est l’un des artistes phares de l’exposition « Ici l’Afrique » au Musée des Suisses dans le monde, à Genève ».
Le projet de « Ici l’Afrique / Here Africa » a fait appel à ses artistes pour leur contribution au renouvellement de l’histoire esthétique et culturelle de leur continent, mais aussi pour leur implication dans les questions essentielles de l’Afrique contemporaine telles que l’histoire de l’esclavage, l’immigration, le changement climatique, l’eau et la nourriture, la santé, les droits humains, l’égalité des sexes, l’éducation… Du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne, ce qui les caractérise, c’est aussi qu’ils sont engagés pour l’Afrique se traçant leur chemin, « les uns à partir des traditions et valeurs de leur terre, les autres, grâce à la plus grande facilité à voyager et de l’urbanisation galopante, ont pu explorer d’autres cultures et s’imprégner des problématiques du monde contemporain » à en croire la commissaire Adelina von Fürstenberg.
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