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Le pardon de Boni Yayi est du «kpayo», selon Candide Azannaï

Par Charly Hessoun
il y a 7 ans
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Pour réagir, de façon solennelle, au pardon du président Boni Yayi dans les affaires «empoisonnement et coup d’Etat» et à la condamnation de l’Etat béninois dans le dossier Pvi, le député Candide Azannaï a animé hier dimanche 1 er juin une conférence de presse.

Placée sous le thème «Colère et Pouvoir d’Etat sous l’ère du  ‘Changement – Refondation’ en République du Bénin: limites du Chef en démocratie et exigences de l’Etat de droit », cette conférence a eu lieu au Bénin Marina Hôtel, Cotonou.

Depuis le fameux discours de pardon du président Boni Yayi du 14 mai dernier, c’est la deuxième sortie médiatique, du moins solennelle, du député Candide Azannaï La première fut très sobre. C’était le 24 mai dernier à travers une interview que le président du parti Restaurer l’Espoir a accordée à nos confrères de la télévision Canal 3 Bénin. «…Ce qui est important à retenir, c’est le message d’appel à la réconciliation, d’appel à la restauration de la paix (…) Le message du président Boni Yayi est un message très important, décisif. Nous devons tous tourner la page. (…) Si ces propos sont sincères, si le message est sincère, j’y adhère parfaitement», avait en substance déclaré l’homme qui se réclame de la mouvance critique.

Le discours de Boni Yayi, venait on l’a supposé, de produire son premier effet politique. La réaction du gouvernement est faite d’adversité, de mépris. En contradiction avec le discours de Boni Yayi, selon Candide Azannaï.

Ils repoussent les investisseurs

L’homme a réagi hier, de façon solennelle, pour une seconde fois, au discours présidentiel et à la réaction des autorités dans l’affaire Pvi. « La décision de la Ccja est défavorable à Boni Yayi et non à l’Etat béninois, a commenté Candide Azannaï. La décision de la CCja est clémente envers l’Etat béninois. Elle appelle les parties au dialogue, à la négociation. .

On avait cru à un début de la coexistence pacifique entre Boni Yayi et son ancien ministre de l’Industrie. Trop précoce pour être apprécié. C’était sans compter avec ce que certains éditorialistes qualifient de contradiction entre les discours présidentiels et les actions du président de la république. En effet, quelques jours après le discours de Boni Yayi, la décision d’un tribunal arbitral de la Cour commune de justice et d’arbitrage défavorable à l’Etat béninois est révélée au grand jour. C’est dans l’affaire opposant le Bénin à la société Bénin Control de l’homme d’affaires béninois Patrice Talon. Celui que Boni Yayi et les siens ont placé au cœur des affaires de tentatives d’empoisonnement et de coup d’Etat. Par une décision rendue le 13 mai, ce tribunal de la Ccja a condamné le Bénin à » Ce que Boni Yayi, décidé à aller jusqu’au bout dans le bras de fer qui l’oppose à Talon, ne veut pas entendre. D’où la contestation sur fond de rébellion de la décision de la Ccja par son gouvernement. « Lorsque vous avez un dédain pour une décision de justice en affaire, vous repoussez les investisseurs privés. Plus aucun homme d’affaires ne voudra investir au Bénin », a averti le truculent député de la 16ème  circonscription électorale.

Perversion du pardon et de la médiation

Selon Candide Azannaï, dans l’affaire empoisonnement, le pardon de Boni Yayi implique qu’il y a des offenseurs, un offensé et une offense. Dans la logique de Boni Yayi, a fait savoir Azannaï, les offenseurs sont Patrice Talon et ses co-accusés, l’offensé est lui-même Boni Yayi et l’offense est constituée de ces affaires d’empoisonnement et de coup d’Etat.  « Mais si  on analyse les faits, il n’y a pas offense. Le juge Angelo Houssou a rendu des ordonnances de non-lieu confirmées par la Cour d’appel. Et la Cour suprême n’a pas remis en cause ces ordonnances sur le fond, a rappelé Candide Azannaï Ce qui veut dire que les faits n’ont aucun fondement juridique. Pourquoi doit-on alors pardonné ce qui n’existe pas. Il y a fraude sur le concept de pardon. » De plus, Boni Yayi a instrumentalisé la médiation, avec une « déloyauté pour le médiateur Abdou Diouf ». Car, a déballé Azannaï, le discours du pardon présidentiel a été prononcé plus tôt que convenu par la médiation. Il devrait avoir des rencontres de conciliation entre les deux camps (Talon et Yayi). Et ensemble ils  décideraient de la date de l’annonce de la conciliation et du langage à tenir dans leurs déclarations respectives à ce propos.

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