Débâcle du Brésil: « quoi qu’il en soit, les objectifs ont été atteints », dixit Felipe Scolari

Les commentateurs n’ont pas fait de cadeau à la Séleçao, version Mondial 2014. L’équipe brésilienne qui a presté à cette coupe du monde de football à domicile est vue comme l’une des plus mauvaises, voire, la plus mauvaise équipe jamais alignée par le Brésil dans toute l’histoire de la compétition. 

Après avoir débuté la compétition avec une victoire sans avoir convaincu, la Séleçao s’est battue cahin-caha pour se retrouver en demi-finale où elle a montré son vrai visage. Humiliée par l’Allemagne en demi-finale (1-7) et laminée par la Hollande lors du match pour la troisième place (0-3). Dans l’histoire de cette contre-performance, les choix (choix des joueurs et choix tactiques) du sélectionneur Felipe Scolari ont tout le temps été controversés.

L’homme, qui a pourtant offert au pays de Dilma Roussef sa dernière coupe du Monde en 2002, a très vite perdu sa bonne réputation. Cependant, Felipao, reste droit dans ses bottes. « Ce groupe a été très bon durant la Coupe des confédérations (remportée par la même équipe en 2013) et atteint l’objectif d’une demi-finale de Coupe du monde. Nous avons réalisé de grande performances lors de cette compétition(Mondial) et nous avons très bien joué par moment », a commenté Scolari lors d’une conférence de presse après le match face à la Hollande.

Un peu comme pour minimiser la débâcle de ses poulains à partir de la demi-finale, il a indiqué : « Quoi qu’il en soit, les objectifs ont été atteints, mis à part ces six minutes de black-out face à l’Allemagne. » Avec une note d’espoir : « (…) mais les joueurs conservent ma confiance et ont ouvert la voie pour le Mondial 2018. » Quant à son avenir à la tête des Auriverde, il laisse le soin aux responsables de la fédération brésilienne de football d’en décider. « C’est au président de la fédération de prendre une décision à mon égard, a-t-il indiqué. Nous avions décidé que nous proposerions notre démission à la fin de la compétition, quel que soit le résultat. Nous allons boucler notre rapport, le transmettre au président, et il saura prendre les décisions qui s’imposent. »