Trop de couples se brisent et il devient récurrent d’entendre des femmes dire que leur partenaire va «voir ailleurs». Les secrets pour y remédier sans avoir recours à des charlatans comme certaines, l’artiste rossignol des affaires de couples, Olouwa Fèmy Kèmy, en donne la substance dans son morceau «Yon nu».
Savoir garder son mari, homme, compagnon, chéri, choux… est aussi un art. Il faut plus que le sexe. Olouwa Fèmy Kèmy, jeune femme artiste réputée dans les compositions savantes sur la gestion d’un homme, en donne le cours dans son tube «Yon nu» (littéralement bonne à boire –femme-) dont la richesse textuelle est incontestable.
A l’école de Kèmy
A vos bloc-notes et écritoires, femmes notez. Premier point de ce cours de gestion de Mari, c’est la propreté, la séduction. Pas question de se négliger, de faire fi des soins cosmétiques, de l’entretien du corps comme si on était dans un territoire conquis. «Si je suis bonne à boire -digne femme- je dois bien m’entretenir» insiste Kèmy. Ce point est si important qu’elle explique «puisque, je suis celle qui au foyer, procure la joie, le bonheur aux enfants, il est primordial que je prenne bien soin de moi. Puisque je suis celle qui remplit mon mari de joie, il est indispensable que je me fasse belle». A ses paires femmes, Kèmy conseille «Femme ! Femme ! Prends soin de toi ! ». Ce que dit l’artiste n’est tout de même pas nouveau pour les femmes qui le savent très bien mais qui, pour mille et une raisons, se négligent, abandonnent tout soin de beauté et paraissent flétries, atteintes d’une vieillesse précoce. C’est là le totem de l’homme. Même vieux, l’homme est toujours à la recherche de peau fraîche, d’une beauté particulière, d’une’’freshny’’ comme le dirait un certain Gohou Michel. Kèmy, en artiste spécialiste de sujets de couple, apostrophe les femmes qui pour diverses raisons, s’abandonnent à la flétrissure. «Regarde à quel point tes pieds sont crottés. Regarde comment tes cheveux sont si crasseux. Avec cet air répugnant, peut-il te revenir ? Il désirera sûrement, une autre très séduisante et adieu le chéri adorable», chante, l’artiste.
Les secrets
Le souhait de Kèmy, le rossignol des questions conjugales, est que chaque femme apprivoise son homme. Dans son morceau, elle se montre généreuse et partage ses secrets avec ses paires. « Ce que mon mari aime, je dois m’atteler à le faire. Je dois connaître les préférences de mon chéri et m’y conformer». Aussi, poursuit-elle, il faut de temps à autres, «de chouettes improvisations, de bonnes sauces légumes -Matindjan d’Agbomè-, repas bien apprêté». Et sans oublier les soirées romantiques pour lesquelles Kèmy propose entre autres «une toilette irréprochable un drap blanc, les perles, des robes en tissu doux et soigneux qui mettent en valeurs le corps, un parfum de bonne senteur», -spécificité africaine-, le panégyrique clanique de son homme. Ananou, Ahantoun, Houègbonou, Guinyonou… User du panégyrique pour faire un appel de pied à son homme se révèle souvent efficace quand l’atmosphère conjugale est minée par un petit malentendu. Kèmy en connaît l’efficacité, raison pour laquelle, elle en énumère avec style et manière dans son morceau. Le message de Kèmy, artiste femme, Willy Mignon, un autre jeune artiste béninois qui l’accompagne sur le tube, l’approuve. «Jeune femme, rends- toi belle, rends-toi propre, rends-toi jolie-jolie» reprend–t-il, conseillant à son tour «faut pas te négliger. Fais plaisir à ton mari». Et voilà qui est dit, la balle est dans le camp des femmes qui se cassent la tête pour trouver de quoi apprivoiser leur mari volage sans avoir recours à un charlatan ni à des potions d’envoûtement.