Afrique Subsaharienne : les dépenses augmenteront de 10% par an d’ici à 2025

Les charges liées aux infrastructures évolueront de 10% par an d’ici 2025. C’est ce que révèlent les études du cabinet britannique PricewaterhouseCoopers (PwC) qui a rendu public, il y a quelques jours, le fruit de ses travaux. Selon ce rapport, les dépenses dans les infrastructures devraient croître de 10% par an en Afrique subsaharienne d’ici 2025. 

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A l’échelle mondiale, le marché des infrastructures devrait croître de 6 à 7% par an ces mêmes 10 prochaines années. En Afrique subsaharienne, les dépenses dans les infrastructures se situeront à 180 milliards de dollars durant la prochaine décennie, soit 2% du total mondial. La majeure partie de ce montant sera dépensée au Nigeria (77 milliards de dollars) et en Afrique du Sud (60 milliards). La forte croissance des dépenses dans les infrastructures dans la région sera notamment tirée par le segment de la santé et l’éducation (+12% par an).

« Au fur et à mesure que les économies se développent, les types d’investissements nécessaires dans les infrastructures évoluent », a noté Jonathan Cawood, Responsable des infrastructures de PwC pour l’Afrique. A l’échelle planétaire, les dépenses dans les infrastructures vont plus que doubler dans les 10 ans, pour dépasser les 9 000 milliards de dollars par an. Environ 78 000 milliards de dollars devraient être dépensés dans les infrastructures d’ici 2025, à 60% dans la région Asie-Pacifique grâce surtout à la croissance chinoise.

« La part de l’Europe occidentale va rétrécir à moins de 10%, contre le double il n’y a que quelques années», relève PwC. L’urbanisation, et conjointement, les besoins en adduction d’eau, en approvisionnement en électricité et en moyens de transports, va être un autre vecteur de dépenses, notamment en Chine, en Inde, au Ghana, au Nigeria et aux Philippines. Enfin, la démographie va également jouer un rôle majeur dans la détermination des équipements sociaux à construire. Le vieillissement de la population, en particulier en Europe de l’Est et au Japon, va par exemple obliger à mettre l’accent sur les services de santé, tandis que les marchés émergents vont devoir à la fois investir dans la santé et l’éducation.

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