Catherine Samba-Panza : la «partition» est la «pire des menaces » en Centrafrique

La présidente centrafricaine Catherine Samba Panza a averti mercredi «les extrémistes » des risques que comporte leur désir manifeste de conduire le pays vers une « partition ». Selon la présidente Catherine Samba Panza, «Tous les indicateurs de notre société sont aujourd’hui au rouge ». 

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Tout en reconnaissant que la transition politique dont elle a la charge est difficile elle prévient : face au «chaos sécuritaire » qui perdure, « la pire des menaces » est celle de la « partition agitée par des extrémistes en mal de pouvoir ». L’idée d’une partition de la Centrafrique est fortement partagée par des leaders de la Séléka basée dans le Nord. A en croire Mme Samba Panza cette idée « est considérée par la majorité des Centrafricains comme une imposture politique ». Elle estime que « Tous les Centrafricains devraient aujourd’hui s’engager à combattre farouchement ce projet funeste » et invite ses compatriotes à « plus de vigilance contre toutes les manipulations qui s’organisent chaque jour pour déstabiliser les autorités de la transition » en aidant les forces internationales à « extirper (des) quartiers les fauteurs de troubles ».

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