Centrafrique: La Séléka refuse de participer au gouvernement avec le nouveau premier ministre

Son avis n’ayant « pas été pris en compte » dans la désignation du nouveau premier ministre, l’ancien groupe rebelle centrafricain, la Séléka, selon leur porte-parole, Abou Mal Mal Hissène, ne fera pas son entrée dans le prochain gouvernement. L’ex-rébellion centrafricaine accuse la présidente de la transition Mme Samba Panza de faire la sourde oreille à leurs exigences et de nommer un nouveau premier ministre sans leurs avis. 

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«La présidente de transition n’a pas tenu compte des avis de la Séléka qui contrôle encore la majeure partie» du pays a-t-il dit, assurant que c’est « à travers les médias étrangers » qu’ils ont appris la nomination, dimanche, du nouveau Premier ministre Mahamat Kamoun, un musulman, ce qui est une première dans le pays. Mais qu’il soit musulman ne suffit pas selon les responsables militaires de la Séléka qui, dans leur majeure partie,  ne cautionneraient pas sa nomination selon une source au sein de l’ex-coalition rebelle qui apprend que « Mahamat Kamoun, n’est pas considéré comme un membre de séléka ».

Le nouvel homme nommé à la primature de la Centrafrique par la présidente de la transition Catherine Samba Panza,  est pourtant un connaisseur de la situation dans le pays.  Directeur général du Trésor sous le président François Bozizé, il est resté avec Michel Djotodia, le chef de la Séléka dont il était le directeur de cabinet de mars 2013 et janvier 2014. Il est par-delà la politique, un Spécialiste des finances.

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