Economie : le Ghana plaide pour freiner la dépréciation du cedi

John Dramani Mahama, le président ghanéen a plaidé, lundi auprès du Fonds Monétaire International (FMI) pour freiner la dépréciation du cedi, la monnaie de son pays. «Nous voulons travailler avec le FMI et voir comment nous pouvons éliminer le déficit rapidement », a déclaré lundi le chef de l’Etat du Ghana présent au sommet Etats-Unis/Afrique.

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Cette année,  la monnaie de son pays a plongé de 40% par rapport au dollar. Et l’une des raisons fondamentales, selon le président  en est que « Les marchés internationaux de capitaux (…) pensent qu’il y a un manque de crédibilité à moins que vous n’ayez le soutien du FMI ». Le but visé à travers cette plaidoirie, selon le ministre ghanéen des finances, Seth Terkper «est de stabiliser le cedi pour empêcher localement une envolée des prix ».

Le Ghana qui se croyait capable d’endiguer la chute du cedi sans aide extérieure a dû renoncer et fait recours au Fmi comme ce fut le cas pour la Zambie au mois de juin. Depuis qu’il a commencé par produire du pétrole en 2010 et avec ses importantes exportations d’or, de cacao, le Ghana a amorcé une croissance économique rapide. Seulement,  la dépréciation de sa monnaie constitue un handicap pour les ambitions de ce pays considéré comme étant la démocratie la plus stable dans  la région.

Selon le cabinet  Capital Economics  si le Fmi accède à la doléance du président ghanéen, il lui accordera une aide sous la forme d’un crédit stand-by sur trois ans, ou d’une aide d’urgence, en contrepartie « des mesures significatives » pour réduire  le déficit budgétaire, dont entre autres,  un gel des augmentations de salaires des fonctionnaires, des réductions de subsides et une hausse de la TVA.

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