Irak : nomination d’un nouveau Premier ministre contesté par le sortant

Haïdar al-Abadi. C’est le nom du nouveau Premier ministre irakien. Vice-président de l’Assemblée nationale, l’homme a été désigné hier lundi 11 août 2014 par l’Alliance nationale, principale bloc chiite au Parlement, avec la bénédiction du président Fouad Massoum. 

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Il a aussitôt reçu le soutien des Etats-Unis d’Amérique, mais pas celui de son désormais prédécesseur Nouri al-Maliki. Le Premier ministre sortant qui ambitionnait un troisième mandat estime que la Constitution a été violée dans la procédure de désignation de Haïdar al-Abadi. « Nous assurons à tous les Irakiens et à tous les partis politiques que cette nomination n’a aucune importance parce qu’elle a été faite en dehors des procédures constitutionnelles. La résolution de la Cour fédérale a été claire. Nous n’acceptons pas cette violation de Constitution(…) », a réagi Nouri al-Maliki cité par Rfi.  L’homme persévère donc dans le bras de fer qu’il a engagé avec le président Fouad Massoum, ses opposants et ex-partisans et les Etats-Unis.

Pour rappel, Nouri al-Maliki est accusé d’avoir instauré dans le pays une politique autoritaire sur fond de division confessionnelle. Cela est vu comme l’une des causes majeures de l’insurrection des djihadistes de l’Etat islamique qui contrôlent plusieurs régions du nord de l’Irak. L’une des solutions à cette équation irakienne est donc le remplacement de Nouri al-Maliki par une autre personnalité qui ferait le consensus. Ce dont al-Maliki, dont la coalition est arrivée en tête des Législatives d’avril, ne veut pas attendre parler. Il a saisi la Cour fédérale qui lui a donné raison. N’empêche, il est aujourd’hui lâché par certains de ses ex-alliés chiites et les Etats-Unis. Washington l’a d’ailleurs mis en garde. « Sincèrement, je ne connais pas cette personne : ni son parcours, ni son caractère, ni sa méthode. Mais j’espère qu’il pourra régler nos problèmes de façon pacifique pour permettre à tous les peuples et les minorités de coexister », a déclaré le président Fouad à propos du tout nouveau Premier ministre.

C’est un fait, bon nombre d’armées européennes ne sont pas prêtes à se lancer dans un conflit à haute intensité. Aujourd’hui, le manque de moyen se fait cruellement ressentir. Entre armement lourd et munitions, certains pays sont même dans des situations pour le moins très complexes… De plus en plus… Lire la suite

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