Parakou-Djougou : Ebomaf déploie son matériel pour le début imminent des travaux

Adjudicataire définitif du lot 1 du projet de réhabilitation et renforcement de la route Parakou-Djougou, longue de 126 km, la société burkinabè Ebomaf met les petits plats dans les grands pour le démarrage effectif des travaux. A cet effet, vendredi 15 août dernier, une partie importante du matériel lourd a été convoyée de leur base de Pahou pour Parakou.

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40 bennes, 2 camions citernes à gasoil, 2 concasseurs primaires, 1 pelle, 10 voitures bâchées pour le transport du personnel, 6 bulldozers,  6 graders, 2 foreuses de dernière génération, 2 chargeurs, 4 compacteurs dont 2 à rouleau lisse et 2 à pieds moutons. Ainsi se compose le lot de matériels lourds convoyés à Parakou vendredi 15 août dernier par la société Ebomaf. Ces engins constituent la grande majorité de ceux qui serviront sur le chantier du tronçon Parakou-Wèwè, long de 73 kilomètres. Ce tronçon est le lot 1 du projet de réhabilitation et de renforcement de la route Parakou-Djougou, longue de 136,6 km. D’un montant global  de 54 milliards de FCFA, le projet est financé par la Banque ouest-africaine de développement (Boad), la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (Bidc) et l’Etat béninois. Les travaux sont divisés en deux lots et chaque lot est prévu pour être exécuté dans un délai  de 24 mois.  Suite à l’appel d’offres international lancé, le premier lot Parakou-Wèwè a été attribué à l’entreprise burkinabé Ebomaf pour un montant hors taxes d’un peu plus de 31 milliards de FCFA.  Le second lot, Wèwè-Djougou, est revenu à Sogea-Satom pour un montant de 19 milliards de Fcfa.

Investissement de 25 milliards de Fcfa

Les travaux ont été officiellement lancés le 22 juin 2014 par le chef d’Etat béninois, Thomas Boni Yayi. Un peu moins de deux mois tard, place au démarrage effectif. « Nous voulons montrer aux populations les moyens mis en œuvre par Ebomaf pour le chantier Parakou-Wèwè », a indiqué le Chargé de communication et de relations publiques d’Ebomaf, Akondoh Bang’na à des journalistes conviés au départ du convoi des engins de Pahou pour Parakou. Ces équipements ainsi convoyés seront complétés par d’autres engins déjà au port Cotonou et dont la procédure de sortie est en cours et ceux utilisés sur le chantier Bodjécali-Madécali-Frontière Nigéria. Sur cet autre chantier, les travaux réalisés par Ebomaf prendront fin d’ici un mois. Selon Akondoh Bang’na, Ebomaf a réalisé un investissement de près de 25 milliards de FCFA en acquisition d’engins afin de finir les travaux dans le délai de deux ans fixé.

Premier acteur

En plus des dispositions sur le plan de la logistique, Ebomaf prend des mesures concernant la ressource humaine. « L’installation de l’entreprise a démarré depuis pratiquement un mois. Le projet Bodjécali-Madécali va finir à la fin de ce mois. Les ingénieurs qui ont travaillé sur le chantier sont en train de descendre, a ajouté le Chargé de Communication d’Ebomaf. Tout le personnel qui travaillait sur le projet Bodjécali, surtout le personnel d’encadrement sera là à Parakou. Il y a aussi des recrutements en cours pour renforcer l’équipe sur place.» Il faut mettre les petits plats dans les grands pour jouer à la fois carte de la rapidité et celle de l’efficacité. Pour Ebomaf, derrière la réussite de ce chantier se trouve un double enjeu. (1) Tenir dans les délais ses engagements vis-à-vis de l’Etat béninois. (2) Rester dans la logique de son Président directeur général (Pdg), M. Bonkoungou Mahamadou. Dotée d’une vision panafricaine, l’homme d’affaires burkinabè veut inscrire Ebomaf comme « le premier acteur de la dynamique » de développement des infrastructures routières « qui s’observe çà et là sur le continent africain.»

Akondoh Bang’na : « Ebomaf fait un travail de qualité et respecte toujours ses délais»

Adjudicataire définitif du lot 1 (Parakou-Wèwè) des travaux de réhabilitation et de renforcement de la route Parakou-Djougou, longue de 136,6km, l’entreprise burkinabè Ebomaf prend ses marques pour livrer un travail de qualité dans le délai de 24 mois fixé. A cet effet, vendredi 15 août dernier, l’entreprise a convoyé du matériel de travail lourd depuis sa base de Pahou pour Parakou. Akondoh Bang’na, chargé de Communication et de relations publiques d’Ebomaf en a profité pour expliquer la philosophie du groupe et les mesures concrètes déjà prises dans le cadre du chantier Parakou-Wèwè.

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En quoi consiste l’opération à laquelle vous nous avez conviés ce jour ?

Nous sommes là dans le cadre du projet Parakou-Djougou, que le Gouvernement béninois a lancé il y a de cela quelques semaines. L’entreprise Ebomaf qui a en charge le lot 1 est pratiquement prête pour le démarrage des travaux. Ce matin, nous avons voulu avec vous faire quitter le matériel de Cotonou pour Parakou. Pour finir les travaux dans le délai, l’entreprise a réalisé de gros investissement. Surtout par l’entremise de son directeur général, M. Bonkoungou Mahamadou que nous ne cesserons jamais de remercier par rapport à son investissement. Un investissement d’une vingtaine de milliards en vue d’acquisition de matériels pour ce projet.  

De façon concrète, quand peut-on espérer le début des travaux ?

Pour le démarrage des travaux, il faut un certain nombre de réglages au niveau de l’administration et de l’entreprise. L’installation de l’entreprise a commencé depuis pratiquement un mois. Nous avons attendu ici depuis près d’un mois pour l’immatriculation des camions.  Mais on a préféré évacuer le matériel sur le terrain pour démarrer les travaux. En tout, les travaux vont démarrer d’ici peu.

Au niveau de la logistique tout semble prêt, qu’en est-il de la ressource humaine ?

Au niveau de la ressource humaine, les ingénieurs qui ont travaillé sur le chantier de Bodjécali-Madécali descendent. Le projet Bodjécali-Madécali va finir à la fin de ce mois. Donc, tout le personnel qui travaillait sur ce chantier, surtout le personnel d’encadrement sera là à Parakou. Des recrutements sont également en cours pour renforcer l’équipe sur place.

Combien d’emplois pourraient-être créés ?

Sur le projet Bodjécali-Madécali, un chantier de 19 km où nous sommes en train de finir, on a travaillé avec près de deux cent personnes. Donc, pour un chantier de 73 km vous pouvez imaginer avec le matériel qui est là, le nombre d’emplois que cela peut générer.  

Ebomaf pense-t-elle tenir dans le délai d’exécution de deux ans ?

Nous vous rassurons que nous finirons les travaux dans le délai de deux ans. Chaque fois que nous entrons dans un pays, nous motivons les entreprises locales à travers la façon dont nous travaillons. L’entreprise Ebomaf fait un travail de qualité et respecte toujours les délais.  

Quelle assurance Ebomaf donne-t-elle à l’Etat béninois qui lui a fait confiance ?

Nous voudrions sincèrement dire merci au Président Boni Yayi et à tout son Gouvernement, pour cette confiance placée en notre Pdg, M. Bonkoungou Mahamadou qui a déjà montré ses preuves ailleurs. Notamment au Togo, au Burkina- Faso, en Guinée. Nous tenons sincèrement à rassurer le Gouvernement et le peuple béninois que l’entreprise Ebomaf ne les décevra pas. C’est une entreprise qui tient ses engagements et fait le travail dans les normes requises.

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