Zik et Sagesse : «Djogo-djogo», des filles à ne pas « croquer »

ne pas faire attention, surtout en temps de vacances scolaires, et à courir tous les jupons,  que de gens  se retrouvent devant le Procureur comme l’indique le groupe d’artistes béninois,  H2O dans son morceau «Djogo-djogo» qui loin d’être un texte banal, est un appel à la vigilance face à des filles mineures qui, malmenées par la puberté, se livrent à des jeux de séductions comme de femmes adultes.

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«Je ne savais pas. Si je l’avais su, je vous jure monsieur le Procureur, que je n’allais pas faire». A l’instar de Bignon, membre du groupe musical H2O, dans le clip «Djogo-djogo», ces mots ne seraient plus suffisants à épargner  au tribunal, une condamnation à un séjour carcéral pour délit de «pédophilie».  Par manque d’attention, bien de personnes se retrouvent avec l’étiquette  de pédophile. En cette période de vacances, où au détour de la plage, de la piscine, d’un concert, des hommes à la recherche de nouvelles conquêtes, peuvent tomber sur des filles-femmes, il serait intéressant de méditer les paroles de «Djogo-djogo» -expression péjorative désignant les mineures morphologiquement développées en langue Fon-, un titre que, Bignon, All , Fadji du groupe musical H2O offrent dans un clip très instructif.

«Maximum d’attention aux pédophiles !»

«Maximum d’attention aux pédophiles, aux ‘’vifinfiles’’ et aux ‘’yokpofiles’’ !».  Ainsi, sérieusement, interpelle, dès l’entame,  le groupe musical H2O.  De quoi prendre le sujet avec intérêt.  Quoique les hommes et les femmes soient libres de s’amouracher de qui bon  semble, même du premier venu, il y a des limites à ne pas franchir. Des individus «no limit» qui tirent sur tout ce qui bouge, ne savent pas se fixer des bornes dans les jeux libidinaux, peuvent se retrouver sous le coup d’un procès pour pédophilie. Les exemples de Bignon, All, Fadji dans le clip «Djogo-djogo» en disent long. «J’allais rendre visite à mes parents, quand un conducteur de taxi-moto arrive à ma hauteur avec une fille ayant du sex-appeal qu’il a remorquée. Evitant des problèmes, je me suis gardé de les approcher. Malgré cela, la fille m‘a  souri.  Alors je les ai arrêtés et ai demandé à la demoiselle sa destination. Bien que nos destinations ne soient pas les mêmes, elle est venue avec moi » dit Fadji, expliquant comment il a fait la rencontre fortuite d’une mineure à la corpulence d’une adulte avec qui il aura eu des relations sexuelles. Et bien qu’étant une relation consentante voici ce qui lui arrive «le troisième jour après cette aventure, on frappe à ma porte. J’ouvre, et je me retrouve nez à nez avec des policiers». Du plaisir à l’ennui, c’est devant le procureur qu’il s’expliquera.  «Je ne savais pas qu’elle était une mineure. Si je l’avais su, je vous jure monsieur le procureur, que je n’allais pas faire».

Pas d’excuse

Les sens, disent des philosophes, sont parfois trompeurs. Et la sagesse populaire apprend qu’il ne faut pas se fier à l’apparence.  Des fesses biens arrondies, une poitrine bien garnie, une  taille et une corpulence imposantes, ne sont pas des éléments suffisants pour conclure de la maturité d’une demoiselle que l’on rencontre dans un coin de rue ou ailleurs. Autant qu’il faut prendre le temps de connaître des détails sur une nouvelle conquête avant de passer à l’acte sexuel. Sinon, à se précipiter sur la chair fraîche, comme Bignon  et ses amis, on finit par rejeter le tort sur la mineure «c’est la faute à tes mensonges que je suis derrière les barreaux». Et même à chanter leur refrain, «il faut immatriculer les filles. Il faut désormais immatriculer les go» comme si les humains étaient devenus des véhicules.

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