Aux Etats-Unis, les lois interdisent aux entreprises locales d’offrir argent ou objet de valeur à des responsables étrangers afin d’obtenir des marchés ou décrocher des contrats. C’est ce qu’aurait fait la banque Goldman Sachs, notamment avec le Fonds libyen. En tout cas, la Securities Exchange Commission (Sce) a ouvert une enquête sur des présumées faveurs accordés au régime libyen par la Banque Goldman Sachs pour bénéficier en retour des faveurs du Fonds souverain libyen.
Tout ceci se serait passé sous le règne du défunt guide libyen Mouammar Kadhafi. L’information est rapportée par le Wall Street Journal ce vendredi 19 septembre 2014. Il indique que la Sce s’intéresse à des voyages effectués à Londres et au Maroc au frais de Goldman Sachs par des responsables des libyens. Les autorités américaines s’intéressent aussi à un stage accordé en 2008 au frère de Mustafa Zarti par la banque. Mustafa Zarti était le chef adjoint du Fonds souverain libyen.