Mise en œuvre du passeport biométrique : Bako fonce toujours dans l’arbitraire

Le ministre des affaires étrangères Nassirou Arifari Bako ne démord pas dans sa volonté de s’arroger la gestion et la mise en œuvre du passeport biométrique. En dépit du tollé suscité par cette immixtion dans une prérogative du ministère de l’intérieur, il fonce la tête baissée dans l’arbitraire. 

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Le processus d’accaparement de la gestion et de la mise en œuvre du passeport biométrique suit son cours au ministère des affaires étrangères. Selon des sources bien renseignées, une réunion a eu lieu le dimanche dernier au cours de laquelle le ministre des affaires étrangères a réitéré sa volonté de prendre en main la gestion de cet outil indispensable de voyage. Selon les mêmes sources, le camp Bako aurait une sérieuse avance sur le ministère de l’intérieur dans le processus de contrôle de la mise en œuvre du passeport biométrique. Et pour cause, il a rallié à sa cause des personnes influentes du sérail présidentiel. Or, dans presque tous les pays au monde, c’est la préfecture de police ou la police qui réalise le passeport. Ceci ne peut qu’être autrement dans la mesure où la conception du passeport fournit des informations sur les individus qui sont indispensables pour la sécurité du territoire et des personnes et contribue à la gestion de la sécurité. Là où le bât blesse dans ce dossier, c’est le fait que ce fichier soit confié à la même personne qui a conduit le processus d’élaboration du fichier électoral avec les couacs que l’on connaît aujourd’hui. Plus grave, affirment nos sources, c’est l’un des opérateurs qui travaillent sur la Lépi que Bako voudrait solliciter pour cela. Ceci montre trop de complicité entre le ministre et cet opérateur français. Est-ce à cause de lui que le ministre se bat comme un beau diable pour s’arroger la gestion du passeport biométrique ? On veut bien y croire. Pour le moment, l’émission de passeport est bloquée au Bénin. Des milliers de personnes qui ont besoin de ce document pour voyager sont bloqués sur place. Ceci à cause des intrigues d’un ministre qui veut coûte que coûte gérer la conception des passeports pour des intérêts inavoués.

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