La police égyptienne déplore la mort de six de ses agents dont un officier, tués dans l’explosion d’une bombe dans le Sinaï ce mardi. Des sources du ministère de l’intérieur, les policiers ont été victimes d’un attentat jihadiste comme c’est la coutume depuis le renversement par les militaires, du Président égyptien démocratiquement élu, Mohamed Morsi, membre de la confrérie des Frères musulmans; regroupement islamiste déclaré « organisation terroriste » par les autoritées militaires égyptiennes.
L’armée et la police égyptiennes étaient en déplacement entre al-Arish et Rafah, poste-frontière entre l'Egypte et l'enclave palestinienne de Gaza, dans le nord du Sinaï quand leur convoi est passé près de l’engin qui a explosé tuant les six policiers et blessant deux autres. Cet attentat s’ajoute à une longue liste de précédentes attaques qui, selon l’armée, ont déjà coûté la vie à des centaines de policiers et militaires.
De pareilles œuvres meurtrières portent souvent la marque d’Ansar Beït al-Maqdess, un groupe jihadiste appartenant à la famille Al-Qaïda et ayant témoigné récemment son soutien au groupe ultra-radical de l'Etat Islamique (EI) qui opère en Irak et en Syrie. Ces attaques disent-ils, sont menées contre les forces égyptiennes de sécurité en réponse aux répressions meurtrières lancées contre les pro-Morsi et islamistes.
