Cessez-le-feu Boko Haram - Nigéria : le Tchad reconnaît avoir joué l’entremetteur

«Tout à fait. A la demande du gouvernement du Nigeria et du groupe Boko Haram, des pourparlers ont commencé à Ndjamena, notamment le 14 et le 30 septembre derniers, les partis ont convenu de s’acheminer vers cessez-le-feu annoncé par Boko Haram… et le gouvernement du Nigeria… ». 

C’est la réponse claire et nette que le ministre tchadien des Affaires étrangères, Moussa Faki Mahamat a donné sur Rfi pour confirmer l’effectivité d’un accord de cessez-le-feu, conclut entre la secte islamiste Boko Haram et les autorités nigérianes. Moussa Faki, qui a d’ailleurs pris part aux négociations qui ont eu lieu dans la capitale tchadienne, Ndjamena, a ajouté que le gouvernement nigérian s’est fait représenter par le Directeur de cabinet du président Goodluck. Il a échangé avec deux représentants de la secte islamiste. La récente libération d’otages Chinois et camerounais par Boko Haram, selon, le ministre, fait partie des engagements pris durant les négociations.

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La secte islamiste devra aussi observer « un cessez-le-feu » et « libérer les filles prises en otage à Chibok » il y a six mois. De son côté, le gouvernement de Goodluck Jonathan s’engage à libérer des hommes de Boko Haram retenus prisonniers. A en croire M. Faki, l’initiative de ces pourparlers a été prise par la secte islamiste qui dit faire un acte de bonne volonté. Les conditions des libérations des deux camps sont en cours d’élaboration. Restée en suspend, la question de la libération des régions placées sous califat par Boko Haram. Ce qui porte à croire que la priorité actuelle du gouvernement est d’obtenir coûte que coûte, la libération des lycéennes qui sont au nombre de 187 selon les derniers chiffres officiels.

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