L’épidémie de la fièvre à virus Ebola, qui sévit dans trois pays ouest-africains que sont la Guinée, le Libéria et la Sierra Leone s’invite une fois encore dans le débat économique. Dans son dernier rapport sur les perspectives mondiales, le Fonds monétaire international (Fmi) fait cas des probables effets de l’épidémie sur les économies africaines, notamment en Afrique Subsaharienne.
Selon le Fonds, les menaces comme l’épidémie Ebola et l’explosion des dépenses publiques ne bloqueront pas la croissance économique en Afrique au sud du Sahara. D’ailleurs, dans son bulletin sur les perspectives économiques mondiales, diffusé son site web officiel ce mardi 7 octobre, le Fmi avance que pour cette partie de l’Afrique, « une croissance plus élevée est attendue en raison d’une demande extérieure favorable et d’une forte demande d’investissement (…)» Ainsi, pour cette année, le fonds table sur une croissance moyenne de 5,1% pour toute l’Afrique. Il prévoit 5,8% en 2015. Une légère baisse par rapport à la prévision de 5,4% de juillet dernier. L’optimisme est tout de même de mise.
Cependant, il faudra relativiser. Car, les perspectives de croissance varient d’un pays à un autre et d’une région à l’autre. Ainsi, le Fmi fait-il constater que l’épidémie d’Ebola fait payer un lourd tribut aux trois pays les plus touchés. Ce qui pourrait avoir des impacts graves sur l’économie de toute l’Afrique de l’ouest si l’épidémie durait encore longtemps ou se propageait davantage.
Il faut indiquer que pour ce qui est de la croissance mondiale en 2014, le Fmi table sur en moyenne 3,3%, tout comme en 2013. Pour 2015, le fonds projette une légère hausse, notamment 3,8%.