A Paris depuis quelques jours pour animer des conférences sur l’éducation au Bénin, François Abiola a été l’invité du journal d’Africa 24. Abordant les sujets de l’actualité, le numéro deux du gouvernement a évacué définitivement la polémique sur le 3è mandat. Selon lui, « Yayi n’est ni demandeur, ni preneur d’un 3è mandat ». Mais attention, précise le ministre Abiola sa majorité devrait bien conserver le pouvoir.
Son grand oral, il l’a réussi sur Africa 24. Certes l’exercice n’était pas si aisé. Il devrait aussi bien rassurer la communauté internationale sur le départ du pouvoir de son président que celui-ci aussi dont il doit défendre le mandat. Habilement, il a ménagé le lièvre et le chou. Dans une sérénité légendaire et un franc parler qui le caractérise désormais, François Abiola a répondu sans ambages aux questions sur l’actualité politique nationale. Fronde sociale, impasse électorale, polémique sur un éventuel mandat du président Yayi. Il eut l’occasion de montrer que le cas burkinabè ne peut se produire au Bénin qui a donné depuis 1991 un bon exemple en matière d’alternance au sommet de l’Etat. Depuis, les présidents Soglo et Kérékou et actuellement Boni Yayi sont passés à la tête du pays. « Yayi n’est ni demandeur, ni preneur d’un 3è mandat », a-t-il affirmé, confirmant ainsi les propos tenus sur l’Ortb le 22 juillet dernier. Mais cette fois Selon le numéro deux du gouvernement ajoute un nouveau élément, « Pour Boni Yayi, c’est fini mais sa majorité devrait conserver le pouvoir », ajoute-t-il. Quant à celui qui devrait assumer cette succession, il affirme ne pas le connaître, se dérobant ainsi à la question de la journaliste. Mais avant cela, il faudrait bien organiser les élections. A ce sujet, Abiola trouve que la vraie cause est du retard est l’absence de la liste électorale. Sans cela, le Chef de l’Etat ne peut convoquer le corps électoral. Il s’est aussi prononcé sur la fronde sociale observée actuellement, il y trouve une cause qui dédouane bien le gouvernement. « Tous nos compatriotes veulent l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Les ressources sont limitées et les revendications sont nombreuses», clarifie le ministre Abiola.
L’éducation, socle de tout développement
La veille de son intervention sur Africa24, Abiola était animé une conférence sur le thème : « Education nationale au Bénin : l’avenir des jeunes est-il assuré » et la nouvelle carte universitaire. Au cours de son exposé, il a montré toute la place que le gouvernement du président Yayi accorde à l’éducation avec les nombreux projets du gouvernement. Il avait été invité par l’association de ressortissants béninois en France dénommée Wézon. A côté de Boni Yayi, Abiola tisse son étoffe de leader politique dont la notoriété dépasse les frontières du Bénin
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