Il n’est pas bon de travailler à des heures irrégulières. Une étude menée par des chercheurs français et britanniques publiée ce mardi dans la revue médicale Occupational and environmental medicine, indique que ceux qui travaillent en horaires décalés sont exposés au vieillissement cognitif.
Des tests neuropsychologiques qu’ils ont effectués sur des salariés de la tranche de 32 à 62 ans et ayant travaillé à des heures décalées sur 50 jours au moins l’an, ont révélé que ceux-ci ont connu un vieillissement cognitif accéléré qui a affecté leur mémoire, leur réactivité… En attendant d’autres recherches de confirmation, ce vieillissement précoce dont parlent les chercheurs, est estimé à 6,5 ans.
Ce travail publié est toutefois renforcé par le centre international de recherche sur le cancer qui avait en 2007 prévenu que l’alternance travail de nuit, travail de jour est une source probable de cancer. A cela s’ajoute une étude suédoise qui mettait en cause le travail de nuit qui doublerait le risque de sclérose en plaques chez les jeunes. Pour cela, les chercheurs recommandent d’éviter le travail à des heures indues.


