Ambiance de fin d’année : les pétards font déjà des victimes à Cotonou

Du grand marché de Dantokpa aux feux tricolores les plus fréquentés de Cotonou, les vendeurs de pétards, comme l’observe-t-on à chaque fin d’année, deviennent davantage nombreux sans être inquiétés. Aussi, enregistre-t-on déjà des dégâts orchestrés par ces pétards sur l’initiative de jeunes gens très peu conscients des dégâts  occasionnés. 

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Alors que les usagers se préoccupaient de comment sortir de l’embouteillage devenu régulier à la hauteur du carrefour la vie à Vêdoko jusqu’au carrefour Akosombo,  dans la soirée de ce lundi 22 décembre, plusieurs bruits secs et/ ou détonations se sont enchaînés. Soudain, deux jeunes dames qui se  sont remorquées et qui ont cru entendre le bruit d’un choc derrière elles, se sont retrouvées par terre. Les bruits sont plutôt ceux d’un pétard allumé et jeté à quelques mètres de la voie par de jeunes gens. En effet, comme cela s’observe à chaque fin d’année, à quelques jours de la Noël et du nouvel an, la fièvre évolue progressivement avec comme l’une des caractéristiques les plus visibles, la prolifération des pétards dans les feux tricolores et les marchés de Cotonou. « Je vous donne quoi ? ceci à plusieurs détonations, c’est bon…. », propose Daniel, un vendeur circonstanciel de pétards, à un usager qui a décliné l’offre. Loin de Daniel, au carrefour Marina, les pétards occupent une bonne place dans les articles proposés par les commerçants aux usagers pour les fêtes de l’année. « il faut me donner pour mille francs avec quelques étoiles… », demande  un des usagers et continue son chemin. Comme ce dernier, plusieurs citoyens peu conscients des risques qui peuvent en découler raffolent de ces explosifs pourtant prohibés. Les vendeurs, eux-mêmes, en témoignent. « Je ne vais pas mentir,  en une journée, je vends plusieurs cartons et je commande encore pour ne pas souffrir de rupture plus tard », confirme une vendeuse de pétards du marché Dantokpa, nullement inquiétée. Puisque, contrairement aux années antérieures, aucune initiative de répression ni de dissuasion de la police  n’est observée. Pire, les sensibilisations à ce propos, se font, également, rare. Vivement que quelque chose soit fait pour limiter les accidents liés aux pétards à cette fin d’année

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