Le gong a résonné, vive Fitheb 2014 !

(Ousmane Alédji invite à une solidarité autour du théâtre) Après deux jours de spectacle, les trois coups de gong donnant le top officiel de la 12ème édition du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb) ont résonné dans l’après-midi de ce lundi 08 décembre 2014 au Palais des congrès de Cotonou.

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Le gong a retenti. Il a sonné trois fois. Et le plus grand festival de théâtre d’Afrique s’installe officiellement. Le Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb) a connu sa cérémonie officielle de lancement ce lundi 08 décembre 2012 après déjà plusieurs rencontres –conférence et spectacles- samedi et dimanche derniers. Ladite cérémonie d’ouverture officielle en a été aussi une pour ne pas dire plusieurs ce lundi soir sur l’esplanade et dans la salle rouge du Palais des congrès de Cotonou. Ce fut une cérémonie vivante en spectacle qu’en de longs discours qui pourraient faire endormir. De la prestation du groupe de danse et de ballet Ashakata venu de Porto-Novo, la ville capitale du Bénin, aux déclamations du Sénégalais Dr Massamba Gueye –la bouche de l’Afrique- en passant par les tableaux du poète de la cité Gratien Zossou du Bénin et ceux du Conservatoire des danses royales d’Abomey, le public a eu droit à du beau spectacle. Visiblement, c’est ce qui a donné au Ministre d’Etat François Abiola représentant le Chef de l’Etat, cette énergie puissante avec laquelle il a frappé les trois coups du gong pour donner le top de la présente édition du Fitheb. C’est en présence d’une forte délégation gouvernementale composée d’une dizaine de ministres.

Pari tenu

Le déroulement effectif du Fitheb en cette année 2014 est un défi qui a été relevé. Le Ministre de la culture, Jean- Michel Abimbola avoue que c’est un pari tenu. Il a témoigné de sa reconnaissance à l’équipe organisatrice dirigée par Ousmane Alédji, Directeur par intérim du Fitheb, lui dont la passion et l’amour du beau se font sentir sur la présente édition du festival. Mais il vise plus fort et plus loin. Dans son discours à travers lequel, sans se tromper, on reconnaît les qualités du dramaturge, Ousmane Alédji a plaidé pour que le théâtre et son homme du théâtre au Bénin ne soufrent plus souffle de l’autre qui doit leur permettre de vivre et de survivre. Le théâtre a besoin, soutient-il, du militantisme et de l’engagement ; donc des hommes. C’est cela à l’en croire, la chance du Fitheb 2014. Ce pari tenu est l’œuvre d’hommes et de femmes qui ont évolué dans un esprit de sacrifice au nom d’un patrimoine national qu’il faille sauver bien que le prix à payer soit très élevé. Il le fallait au nom de la République. Car, un festival, d’après le Directeur, est, au-delà d’un lieu de rencontre, d’échanges, d’épanouissement pour le peuple, une vitrine précieuse pour tous les peuples. Ceci explique l’implication du gouvernement attaché, fait savoir le Ministre de la culture, au rayonnement culturelle du Bénin

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