Les membres de l’Association « La maison des perles » ont présenté, mercredi 10 décembre dernier au Centre culturel chinois (Ccc), une collection de perles en terre cuite. Cette initiative qui vise à promouvoir les perles « Made in Benin » valorisent les perles en terre cuite, autrefois fabriquées au Bénin, mais qui ont disparu du marché depuis.
Fabriquées avec de l’argile, les perles en terre cuite renaissent de leur cendre au Bénin et pourront même traverser les frontières sous peu. C’est grâce à l’association « La maison des perles ». En effet, mercredi 10 décembre dernier au centre culturel chinois, ladite organisation a, au cours d’une soirée, démontré au public ayant fait le déplacement son engagement pour faire renaître les perles en terre cuite.
Elle a procédé à une projection d’un documentaire dénommé « Traces d’un magnifique héritage » et à un défilé qui a permis aux mannequins de faire toucher du doigt la beauté et l’éclat des différentes créations dont celles exclusivement en terre cuite mais brute et celles mélangées aux perles importées dont la finesse n’a laissé personne indifférent. Même le Secrétaire Général du Ministère de la Culture venu représenter le Ministre a été impressionné.
Tout en félicitant la présidente de l’association « La maison des perles », Sandra Adjaho, pour son engagement au profit de la promotion du patrimoine culturel béninois, Il a rendu hommage à son père, Coffi Guillaume Adjaho qui fut aussi un grand acteur culturel. Quant à la promotrice des perles en terre cuite, cet engagement est motivé par un constat : L’envahissement du marché béninois par des perles importées. « Je travaille les perles mais c’est rien que des perles venues d’ailleurs que je retrouve sur le marché. Et quand je voyage avec, elles ne me donnent pas une identité béninoise. Du coup, j’ai fait des recherches sur les perles utilisées, autrefois dans la société béninoise. Et, j’ai découvert une vieille dame à Ouidah qui fabrique actuellement les perles en terre cuite. Nous travaillons aussi pour les valoriser », a-t-elle expliqué. La soirée a pris fin par une vente à l’américaine de l’un des colliers vendu à plus de 200 000 fcfa
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