Tunisie : Essebsi veut supprimer le gène Ben Ali de son Adn politique

Elu au second tour du scrutin présidentiel qui s’est tenue dimanche dernier, Béji Caïd Essebsi sait que son Adn politique porte un gène nommé Ben Ali du  nom de l’ancien « omnipotent » président  Zine El Abidine Ben Ali chassé du pouvoir par une révolution populaire.

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Bien conscient de ce gène dont le phénotype répugne pour ses compatriotes, le président tout nouvellement élu de la Tunisie s’emploie à le supprimer par une chimiothérapie politique consistant à clamer son hostilité à l’autoritarisme qui caractérisait l’ancien président Ben Ali.

« Je suis pour qu’on tourne complètement la page du passé » a-t-il déclaré à la télévision nationale tunisienne pour son premier passage après son élection. Non seulement il propose une nouvelle aventure sans regard sur le passé, il a donné le ton d’un chef d’Etat moderne et démocratique. «L’hégémonie» soutient-il, est une  « illusion». Reste à savoir si ces paroles suffiront à changer l’image que les plus sceptiques se font de lui.

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