USA : 500 dollars divisent l’ambassadeur Omar Arouna et les associations

Afin de recenser les associations des Béninois vivant aux Etats-Unis, Omar Arouna, ambassadeur du Bénin près les Etats-Unis a exigé 500 dollars pour l’enregistrement. Cette somme est objet de brouille entre l’autorité et les diverses associations depuis quelques jours.

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Brouille entre Omar Arouna, ambassadeur du Bénin près les Etats -Unis d’Amérique et les différentes associations des Béninois. Depuis quelques jours, le torchon brûle entre les fils et filles du Bénin aux Etats- Unis. La pomme de discorde, une somme de 500 dollars exigée par l’ambassadeur Arouna pour l’enregistrement de chaque association de Béninois vivant aux Usa. Dans un communiqué daté du 1er septembre 2014, l’ambassadeur demande à toutes les associations des Béninois aux USA de se faire enregistrer. Pour cela, il réclame près de 300.000 Fcfa à chaque association. Pour l’ambassadeur, il s’agit de les répertorier pour créer «les conditions nécessaires pour que les différentes associations se responsabilisent et sortent de leur cycle de médiocrité afin de jouer leur rôle de catalyseur dans le rassemblement de notre diaspora…». Il pense qu’il est essentiel que les associations soient structurées sur des bases légales régies par la législation de la ville, du Comté ou de l’Etat dans lequel elles ont été créées afin de réduire les risques associés à l’appropriation – par un individu ou groupe d’individus – des attributs de cette association.

L’ambassadeur explique que le service consulaire de l’Ambassade du Bénin à Washington, DC a établi un plan d’action annuel qui devrait permettre aux associations de bénéficier du support et des différentes ressources de l’Ambassade dans le cadre de leur mission. Des séminaires, des ateliers, des conférences avec les différents acteurs de développement, de la politique, les personnes ressources de la place et/ou de passage sont prévus dans ce cadre. Mais, la mesure a été aussitôt contestée par le collectif des associations, qu’elles soient privées ou étatiques comme le Hcbe, relevant dans leur déclaration commune du 17 septembre 2014 les insuffisances tant dans la forme que dans le fond du communiqué qu’on ne saurait classer nulle part parmi les actes administratifs. Les explications de l’ambassadeur n’ont convaincu le collectif et depuis, les deux parties n’arrivent plus à s’entendre.

(En collaboration avec Désiré Houssou le correspondant de Lnt à Paris)

 

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