Sylvester Nguni et Flora Buka, ministres d’Etat. Petronella Kagonye, vice-ministre des transports. Fortune Chasi, ministre adjoint de la Justice. Paul Chimedza, ministre adjoint de la santé. Tongai Muzenda, ministre adjoint de la fonction publique et Tendai Savanhu, vice-ministre des Terres.
Ils sont tous, à en croire le président zimbabwéen Robert Mugabe, des ministres incompétents. Dans un communiqué publié dimanche, le nonagénaire président du Zimbabwe s’est passé des services de ces cadres de son gouvernement.
Ce coup de balai qu’il passe dans son équipe intervient quelques jours après le limogeage, la semaine dernière, de huit ministres relevés de leurs fonctions tout comme la vice-présidente Joyce Mujuru tombée en disgrâce avec les accusations de complot contre le président Mugabe.
Au Zimbabwe, pour bon nombre de citoyens, ce ménage que le président fait dans son entourage, n’a qu’un seul objectif. Celui de faire de la place pour sa femme Grace Mugabe adoubée au récent congrès du parti au pouvoir.
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