Dah Houawé, un casse-tête pour les députés

Lors des travaux, mardi dernier à l’Assemblée nationale, sur le projet de loi portant code de l’information et de la communication, l’étude du titre III du texte de loi et particulièrement les échanges autour de ceux qu’on pourrait appeler « assimilés aux journalistes » dans le code, le cas de l’animateur Dah Houawé a été un casse-tête pour les députés au cours des discussions. 

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Le titre III intitulé « De la profession de journaliste et assimilés » a été amendé et reformulé comme suit « De la profession du journaliste et auxiliaires ». En effet, au cours des discussions, pour savoir quelles catégories de personnes on pourrait classer dans « assimilés », certains députés se sont intéressés au cas de l’animateur en langue « fon » appelé Dah Houawé. C’est le cas du député Soulé Sabi Moussa des Fcbe qui s’en est particulièrement préoccupé. Dans quel genre on pourrait situer Dah houawé et il faut le prévoir où, s’interroge ce dernier. Le président de la commission de l’éducation en charge de ce dossier, Epiphane Quenum dira que la discussion a été faite déjà en commission. « Dah Houawé constitue un genre à part. Comme le dit la présidente, c’est un comédien mais aussi il est satirique parce qu’il monte à l’antenne, il vient commenter, alimenter et plaire. Dans nos discussions, on n’est pas parvenu à le canaliser et à le catégoriser » précise Epiphane Quenum. Pour finir, la proposition a été faite par la commission de le classer comme un chroniqueur-animateur en langue, parce qu’on doit pouvoir aussi les épingler parce qu’ils sont trop libres. Le député Candide Azannai propose plutôt de l’ajouter en tant que « chroniqueur en langue nationale » parce qu’il y a des animateurs dans toutes sortes de langues. Finalement, la commission suggère qu’on mette « chroniqueur » et « chroniqueur-animateur en langues nationales ». Pour Boniface Yèhouétomè, quand on dit « assimilés aux journalistes » c’est dire qu’on peut les appeler journalistes aussi, mais il y a question de formation et de niveau également. « Il peut être collaborateur de journaliste, il peut être animateur car ça pose un problème » renchérit Boniface Yèhouétomè. Finalement, la formule a été trouvée et l’amendement pris en compte est ceci « Sont considérés comme auxiliaires à la fonction de journaliste, les professions suivantes, rédacteur-traducteur, sténographe-rédacteur, documentaliste, correcteur, chroniqueur, chroniqueur en langues nationales, etc… ».

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