Le président américain a prononcé, ce mardi 20 janvier, au Congrès, son traditionnel discours sur l’état de l’Union. C’est le septième du genre que prononce Barack Obama depuis son arrivée à la Maison Blanche en 2009.
Cette fois, un peu particulier. Il devait tenir son discours dans un Congrès dominé par l’opposition républicaine. Mais devant sénateurs et élus démocrates et républicains, les membres de son cabinet, les juges de la Cour suprême, les hauts responsables militaires et le corps diplomatiques, Barack Obama s’est montré très rassurant dans son avant-dernier discours sur l’état de l’Union. Il a parlé politique intérieure et étrangère. Il a parlé économie, impôts, lutte contre le terrorisme, nucléaire iranien, relation avec Cuba, entre autres.
Les chantiers du président américain cette année concernent ces différents secteurs. Et Barack Obama a dévoilé avec entrain sa feuille de route pour 2015 ; étant donné que «l’Union se porte bien », et « l’ombre de la crise (économique, Ndlr) est passée.» A l’interne, Barack Obama va œuvrer à élever l’impôt des américains les plus riches, augmenter le budget de la recherche et le salaire minimum puis fermer la prison de Guantanamo.
En matière de politique étrangère, Obama a dans son agenda la négociation d’un accord complet avec l’Iran sur son controversé programme nucléaire, la levée totale de l’embargo des Etats-Unis contre Cuba et la poursuite de la lutte contre le terrorisme. A cet effet, Obama veut vaincre l’Etat islamique même s’il est conscient que la lutte contre cette organisation terroriste sera longue. Il s’est aussi engagé à continuer son opposition à la Russie, notamment dans la crise ukrainienne. Obama veut, en 2015, d’une Amérique plus juste à l’interne et engagée contre l’injustice dans le monde.
Laisser un commentaire