Guinée-Bissau : défense d’extrader les fugitifs gambiens à Banjul

Extrader les militaires et civils qui ont fui la Gambie après le coup d’Etat raté contre le régime de Yahya Jammeh, c’est signer leur arrêt de mort à en croire la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho), Amnesty International Sénégal et la Ligue sénégalaise des droits humains qui ont appelé vendredi, les autorités bissau-guinéennes à ne pas les envoyer à Banjul. 

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Pour ces organisation c’est « l’exécution ou la peine de mort » qui les attendent en Gambie où selon des médias, les militaires font du porte à porte à la recherche de présumés complices du putsch raté.

La National intelligence agency (Nia), redoutable machine de renseignement du président gambien mise en branle après l’attaque a déjà arrêté des dizaines de personnes -civils et officiers-, soumises à de rudes épreuves d’interrogatoires.

S’inquiétant sur les conditions de déroulement de ces interrogatoires, Mohammed Ibn Chambas, le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu en Afrique de l’Ouest a appelé les autorités gambiennes à s’assurer que les enquêtes soient menées en respect des droits humains et des procédures judiciaires.

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