Rdc : appel à la réouverture de l’hôpital de réparation des « femmes violées »

La fermeture en République démocratique du Congo (Rdc) de l’hôpital de Panzi dirigé par le gynécologue Dr Denis Mukwege qui s’occupe de la réparation des femmes violées, attise la colère des Ong du pays qui appellent les autorités congolaises à débloquer les comptes du centre hospitalier.

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L’hôpital basé à Bukavu dans la province du Sud-Kivu est sous le coup d’un redressement fiscal. Le fisc congolais lui réclame 500.000 euros. Un montant trop élevé pour l’hôpital,  qui dans l’incapacité de payer, a dû fermer ses portes après le blocus opéré sur ses comptes.

Cette imposition, selon le fondateur de cet hôpital à caractère social, relève d’un harcèlement fiscal injuste. La confiscation des comptes de l’hôpital a-t-il également dénoncé, foule au pied le droit à la santé de ses patientes victimes des guerres récurrentes en Rdc.

Sans argent, l’hôpital dirigé par le prix Sakharov du Parlement européen 2014, s’est retrouvé dans l’incapacité d’acheter les médicaments et autres accessoires indispensables au traitement des femmes victimes de viols. De même, le personnel du centre hospitalier n’a pas été payé au mois de décembre. Une situation qui a conduit à un mouvement de protestation qui a eu pour cible la Direction générale des impôts (Dgi). Pour des responsables d’Ong de la région du Sud-Kivu,  il est inconcevable que l’Etat s’acharne contre l’hôpital de Dr Mukwege. En tout état de cause, préconisent-ils, la santé  doit être priorisée étant donné que les impôts pourront être payés plus tard.

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