7 morts, 9 blessés et 20 arrêtés. C’est le bilan noir qu’a enregistré l’ex-rébellion centrafricaine Séléka qui a voulu tenir tête aux forces internationales dans des combats qui ont lieu mardi à Bria dans le centre-est de la Centrafrique.
Annonçant mercredi ce bilan, la mission des Nations-Unies (Minusca) a expliqué l’origine de ces sanglants combats. Selon la Minusca, les ex-rebelles de la Séléka ont perdu la vie du fait de leur entêtement. Priés de quitter les bâtiments publics qu’ils occupaient depuis fort longtemps, les anciens fidèles de Michel Djotodia, ont choisi de se maintenir dans lesdits bâtiments par la force. Mardi, selon le communiqué de la Minusca, les ex-séléka qui occupaient les bâtiments d’où ils dictaient leurs lois aux populations, ont été les premiers à tirer sur les éléments de la force onusienne et des soldats français.
Une provocation à laquelle, ceux-ci ont vigoureusement riposté, abattant du coup, 7 d’entre eux, blessant 9 autres avant d’en arrêter une vingtaine. L’objectif de cette opération a-t-on justifié du côté de la force internationale, est de mettre fin au bicéphalisme administratif à Bria où l’Etat doit reprendre autorité afin de procéder à l’organisation des scrutins post-crises. Le pays étant depuis le coup de force de Michel Djotodia en mars 2013, en proie à une crise sécuritaire et humanitaire grave avec l’éclatement de la guerre opposants sélékas aux anti-balakas.