Usa : le placenta humain se mange après l’accouchement

Placentophagie, c’est le nom qui est donné à la pratique qui consiste à manger le placenta après l’accouchement. Ce qui en Afrique horrifierait de nombreuses personnes est bel et bien récurent aux Etats-Unis où c’est les sages-femmes qui encouragent les jeunes mamans à déguster leur placenta. La raison pour laquelle la dégustation du placenta est de plus en plus recommandée, est à en croire les laudateurs de la pratique, à cause de sa richesse en hormones et en nutriments.

Le placenta faut-il le rappeler, est un organe qui relie l’embryon à l’utérus maternel pendant la grossesse. Il est expulsé du sein de la femme  à l’accouchement.

Cru ou cuit

Pour consommer l’amas de tissus spongieux  les Américaines ont à choisir entre la consommation crue avec du lait d’amande, du miel et des myrtilles ou la forme cuite ou celle en gélules. Pour cette dernière façon de consommer le placenta, les jeunes mères payent jusqu’à 270 dollars aux spécialistes de la transformation du placenta en gélules.  Pour la forme cuite, le placenta passe dans un four pour revenir en des tacos, des truffes au chocolat ou en des lasagnes.

Des vertus

Manger le placenta a des vertus. Et selon les explications données à ce propos,  cela favorise une grande production et en qualité, de lait chez la nourrice et une réduction du baby blues.  A en croire les femmes elles-mêmes, consommer le placenta s’est révélé être un anti douleur et un anti dépression. Cela procure de l’énergie et inhibe  les mauvaises humeurs. Thèse confirmée apparemment confirmée par une étude qui a mis en exergue la forte teneur en fer du placenta cuit.  Ce qui contribue à lutter contre la fatigue et la dépression qui s’abat sur les jeunes mamans.

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