Au Burkina Faso, l’heure est au toilettage de la justice. 5 mois après la chute du régime de Blaise Compaoré, les hommes intègres tiennent des états généraux pour réformer le système judiciaire de leur pays qu’ils ont toujours jugé infesté par le clan de l’ex-chef d’Etat réduit à un exil forcé.
Ouverts ce mardi avec plus de 2000 participants, les travaux desdits états généraux permettront de rendre la justice burkinabè « indépendante » au vrai sens du terme a indiqué le gouvernement. Dans un communiqué annonçant ces états généraux, le gouvernement de Michel Kafando a indiqué qu’il espère « réhabiliter la confiance » entre les Burkinabè et la justice de leur pays. Ces assises qui prendront fin samedi, vont accoucher d’un « Pacte national pour le renouveau de la justice ».
En 27 ans de règne, l’ex-chef d’Etat, Blaise Compaoré, selon les plaintes récurrentes des Burkinabè a maintenu la justice sous sa coupe. A plusieurs reprises, les Burkinabè ont déploré l’impuissance des autorités judiciaires à dire non à Blaise Compaoré. Les faits les plus cités sont les dossiers relatifs à Thomas Sankara et Norbert Zongo pour lesquels, la justice s’est déclarée incompétente sous Compaoré.
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