Le député Michel Victor Dangnon n’est plus en sécurité. C’est du moins ce qui se dit après ce qu’il a vécu ce week-end. Dans la nuit du samedi 4 avril au petit matin de ce dimanche de Pâques, l’élu de la commune de Péhunco a en effet été visité par des individus mal intentionnés non encore identifiés.
Ces derniers ont saccagé le domicile de l’ancien élu Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) de Ouassa-Péhunco dans la partie Septentrionale du pays. Selon les déclarations faites dans la matinée de ce lundi aux hommes des médias sur place, le président du comité interparlementaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Cip-Uemoa) a expliqué que son domicile a été mis à sac après le passage très remarquable d’un certain nombre d’individus. « Les fauteuils renversés, les vitres ont été saccagés et beaucoup de fenêtres ont été également abimés », a laissé entendre le député qui a précisé que les individus qui seraient, selon toutes vraisemblance, passés par-dessus la clôture n’ont rien emporté. Ce qui écarte la thèse d’un cambriolage et laisse croire, a laissé entendre l’élu du peuple, à un acte de vandalisme.
Pourquoi cet acte vandalisme a-t-il visé le député ? Pour l’instant on ne saurait le dire. Mais l’honorable Michel Victor Dangnon pense qu’il est possible qu’il y ait un lien entre ces actes de destruction gratuite et son dernier meeting politique dans la localité. « Je voudrais le dire, depuis mon dernier passage ici, nous avons d’une manière ou d’une autre vécu un certains nombre de menaces », a déclaré le député avant de relativiser : « Je ne dis pas que c’est cela mais ce n’est qu’une hypothèse, je cherche les preuves ». Le député qui est ainsi victime pour la deuxième fois de ce genre de vandalisme après une première fois à la veille des Législatives de 2007, a indiqué qu’un constat d’usage a été déjà fait par les éléments de Police et qu’il n’attend que les résultats avant de se prononcer.
